Vache folle : Un nouveau cas sème la panique dans un laboratoire
Les laboratoires publics français ont suspendu leurs travaux pour trois mois, sur les prions, responsables de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, également appelée « la vache folle« . Cette décision radicale fait suite au développement de symptômes par un chercheur de l’INRAE à la retraite.
Un nouveau cas de « vache folle »
À présent, toutes les recherches au sujet des prions sont suspendues, entrainant l’arrêt d’une centaine de chercheurs, travaillant pour de grands laboratoires publics – INSERM, CNRS, ou encore le CEA -. Un choix radical, certes, mais le cas de cet ex-employé, à la retraite depuis quelques années, a tiré la sonnette d’alarme. L’homme a déclaré les symptômes de la maladie de la « vache folle » .
Une maladie encore rare, mais incurable, pouvant provoquer des dégénérescences des cellules du cerveau, accompagnées de douleurs insoutenables.
Le lien avec son activité passée n’a pas été établi : aucun accident, blessure ou coupure n’a été signalé lorsque l’homme travaillait dans le laboratoire. La maladie a pu être déclarée de manière spontanée comme dans 85% des cas.
On ne sait pas encore s’il existe un quelconque lien avec son activité passée. Aucun accident, coupure ou blessure n’avait été signalé lorsque cet homme travaillait en laboratoire. Il a pu déclarer cette maladie de manière spontanée, comme dans 85% des cas.
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Un agent à la retraite
La personne atteinte de la « vache folle » est un agent à la retraite, anciennement actif à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).
Les travaux ont également été mis en suspension, pour permettre d’établir un éventuel lien entre la maladie de l’homme et son ancienne activité, ce qui permettrait par la même occasion d’améliorer les mesures de prévention en vigueur dans les laboratoires.
Chaque année, environ une centaine de malades de Creutzfeldt-Jakob sont recensés. Une enquête devrait être menée dans les neufs unités de recherche concernées pour pouvoir s’assurer de l’efficacité des protocoles sanitaires et des mesures de sécurité.
En 2019, une jeune chercheuse de 35 ans est décédée après avoir contracté la maladie après une piqûre accidentelle au doigt, neuf ans plus tôt. Elle manipulait également des souches de prion.
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