Traîné en justice, le coq Coco doit désormais rester muet !
En ville, le bruit est infernal ! Klaxons, disputes entre passants ou tramways… Lorsqu’on déménage en campagne, c’est pour être au calme. Tellement au calme, que certaines personnes ne supportent pas le bruit des animaux du village. Après une plainte et un procès contre Maurice, un coq de Margny-lès-Compiègne, dans l’Oise, doit chanter en silence.
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Un coq traîné en justice pour nuisance sonore !
Alors que son coq chante (comme tous ses congénères) son propriétaire a été traîné en justice pour nuisance sonore, par une de ses voisines qui ne supporte pas le bruit de l’animal. À Margny-lès-Compiègne, des tensions entre voisins se sont installées à cause du chant très matinal et répété de Coco, le coq du village. Attention, je ne vous parle pas de Maurice, un autre coq traîné en justice pour la même raison. Depuis le dépôt de plainte, Coco a même sa propre page Facebook « il faut sauver Coco, le coq de Margnotin » . Son propriétaire, Nicolas Boucher, a été condamné à se débarrasser de son coq, au risque d’encourir 50 euros d’amende par jour, comme le rapporte le Parisien.
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Un procès qui lui a bien « cloué le bec »
Si Nicolas ne se débarrasse pas de Coco, il devra payer une amende de 50 euros par jour. Ce dernier a dû également reverser 500 euros à la plaignante. Une décision du tribunal de Compiègne qui, sans mauvais jeu de mots, a cloué le bec de Coco et son propriétaire, qui ne digèrent pas cette sanction. Tout a commencé en 2018, alors que Nicolas rachète la maison de sa grand-mère, décédée l’année précédente. « Sa voisine l’a ennuyée pendant trois ans pour son coq […] Maintenant, elle s’attaque à moi » explique Nicolas Boucher, qui a décidé de faire appel à la décision de la justice, et a lancé une pétition, qui récolte plus de 63 300 signatures à l’heure actuelle.
Quand Coco ne coqueline plus !
La plaignante, hôtesse de l’air et souvent en déplacement, ne veut aucun compromis. Pour elle, le coq doit cesser de chanter. Cette dernière a parfois besoin de se reposer en journée pour récupérer de ses voyages. Mais même avec les fenêtres fermées et des bouchons antibruit, Coco la dérange. Le tribunal a effectué des observations pendant plusieurs jours. Une période durant laquelle la police aurait constaté « 23 chants en 26 minutes » comme le rapporte Le Parisien. Dans le village, la décision de la justice divise. Alors que le maire soutient la plaignante en expliquant que cela « peut-être pénible » avec « ses horaires » , les habitants se disent outrés. « C’est une honte ! Tout le monde est agacé par cette décision » explique une voisine.