Cette retraitée vit avec plus de 1 600 chauves-souris dans son appartement
Imaginez partager votre quotidien avec 1600 chauves-souris dans un appartement de 60 mètres carrés. Non, ce n’est pas le pitch d’un nouveau film d’animation, mais la réalité de Barbara Gorecka, surnommée affectueusement la « batmom » polonaise.
Dans les hauteurs de Szczecin, au nord-ouest de la Pologne, cette retraitée de 69 ans a transformé son appartement en un sanctuaire pour chiroptères blessés ou malades, défiant tous les stéréotypes et prouvant que l’amour et la dévotion ne connaissent pas de limites.
Un refuge insolite au 9ᵉ étage
Tout a commencé il y a 16 ans, lors d’un hiver particulièrement rigoureux, quand des chauves-souris ont commencé à émerger des gaines de ventilation de son appartement. Depuis, Barbara a sauvé plus de 1600 chauves-souris, leur offrant un refuge contre les aléas de la vie sauvage exacerbés par le réchauffement climatique.
Ces petits mammifères, souvent épuisés ou réveillés prématurément de leur hibernation par des perturbations telles que les feux d’artifice ou un coup de chaud, trouvent chez elle un havre de paix. Barbara a dû surmonter ses propres peurs et préjugés initiaux sur ces créatures souvent mal comprises.
L’arrivée inattendue d’une chauve-souris dans les draps de sa fille a été le point de départ d’une incroyable aventure d’apprentissage et de soins dévoués. Cette expérience n’est pas sans rappeler celle d’autres personnes qui ont découvert des animaux dans des situations vulnérables, comme cette histoire touchante d’une créature terrifiée trouvée dans une cuisine.
Plus qu’un toit : Une véritable famille
Certaines de ces chauves-souris ne se contentent pas de vivre à côté de Barbara ; elles vivent avec elle, littéralement sous ses vêtements, cherchant chaleur et réconfort au contact de sa peau. Cécile, par exemple, une chauve-souris orpheline sauvée juste après sa naissance, a trouvé refuge dans le soutien-gorge de Barbara, se blottissant contre son cœur.
Ces interactions intimes témoignent d’une relation profonde et affectueuse, dépassant largement ce que l’on pourrait imaginer entre un humain et des chauves-souris. La « batmom » ne se contente pas de soigner ses protégées ; elle s’emploie également à changer la perception du public à leur égard.
En visitant des écoles, Barbara et ses chauves-souris ambassadrices luttent contre les préjugés et éduquent les jeunes générations sur l’importance de ces animaux dans l’écosystème. Son travail d’éducation rappelle l’importance de rester curieux et ouvert, comme le montre cette autre découverte surprenante faite à partir de bruits dans un plafond.
Un amour inconditionnel
Pour Barbara, ces chauves-souris ne sont pas juste des animaux qu’elle aide ; elles sont devenues une partie de sa famille. « Je les aime », avoue-t-elle sans détour, prête à se lever en pleine nuit pour administrer un traitement. Malgré leur apparence qui peut sembler rébarbative à certains, Barbara voit au-delà des préjugés : « Peut-être ne sont-elles pas des plus belles, mais ce n’est pas de leur faute ! »
Son engagement rappelle que parfois, les découvertes les plus inattendues, comme ce bruit mystérieux derrière les toilettes, peuvent révéler des histoires fascinantes et touchantes, nous rappelant l’importance de chaque créature et l’impact que nous pouvons avoir sur leur survie. L’histoire de Barbara Gorecka et de ses 1600 chauves-souris est plus qu’une anecdote insolite ; c’est un puissant rappel de la capacité d’empathie et de dévouement de l’être humain envers les autres espèces.
En brisant les barrières de la peur et de l’ignorance, la « batmom » polonaise nous enseigne l’importance de prendre soin des plus vulnérables parmi nous et de protéger la biodiversité de notre planète. Qui sait ? Peut-être que son histoire inspirera d’autres « super-héros » anonymes à prendre leur envol.