Condamné après avoir frappé son chien, la sanction du rappeur Timal jugée insuffisante
Après Kurt Zouma qui avait maltraité son chat en vidéo, une autre personnalité a créé la polémique. Le rappeur Timal s’est filmé sur les réseaux sociaux en train de frapper son chien. L’homme de 25 ans a comparu ce jeudi 1er septembre devant le Tribunal de Meaux et a été reconnu coupable d’actes de cruauté envers un animal domestique.
Timal condamné à payer une amende de 6 000 euros
Mardi 30 août, le rappeur Timal a posté une vidéo sur le réseau social Snapchat dans laquelle il frappait à plusieurs reprises avec son pied la tête de son chien. Une punition donnée par le jeune homme car son animal avait uriné sur le tapis.
L’artiste de 25 ans a rapidement supprimé la vidéo avant de réagir. Quelques minutes plus tard, il a justifié les coups par de l’éducation. Face à la polémique, la Fondation 30 millions d’amis a pris en charge l’affaire et a porté plainte. Le rappeur a ainsi été interpellé et placé en garde à vue le lendemain de sa vidéo.
Ce jeudi 1 er septembre, Timal a été condamné par le tribunal de Meaux à une amende de 6 000 euros pour « actes de cruauté envers un animal domestique » . S’il ne règle pas cette somme, il s’expose à 120 jours d’emprisonnement. Outre l’amende, le jeune homme a également interdiction de détenir des animaux pendant 5 ans.
Le rappeur a reconnu les faits de maltraitance
« C’est une peine adaptée à la situation puisque Timal a reconnu les faits et surtout a exprimé des regrets extrêmement sincères. La vidéo n’est pas du tout représentative de la manière dont il a toujours traité ses animaux » , estime son avocate, Me Elise Arfi.
Les deux chiens Vatos et Arya ont été confiés à l’association Action Protection animale et placés en famille d’accueil. Les associations jugent la peine du rappeur pas suffisamment dissuasive.
Selon l’avocate de la Fondation 30 millions d’amis, « le fossé se creuse entre une opinion publique ultra sensibilisée qui n’accepte plus les atteintes faites aux animaux et des peines infligées qui sont très en deçà des peines maximales« .