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ALERTE : la « punaise diabolique » ravage la France !

Publié par Mélaine le 19 Oct 2018 à 8:33
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C’est une véritable invasion. Celle de la « punaise diabolique« . Si elle est présente depuis 2016 en France, elle attaque actuellement tout le territoire. Zoom sur cet insecte qui nous envahit.

 

Invasion de la « punaise diabolique »

Il aura fallu 2 ans pour qu’elle envahisse le territoire. Elle, c’est celle qu’on surnomme « la punaise diabolique ». Cette espèce originaire d’Asie a littéralement envahit les foyers Français. Et c’est le Muséum d’Histoire Naturelle, à Paris, qui en est le plus grand témoin.

La vidéo du jour

 

Il reçoit de plus en plus d’appels venus d’habitants qui s’inquiètent de voir cette punaise brune-grise débarquer dans leur maison. Des chercheurs ont lancé une étude pour comprendre d’où vient une telle invasion et (surtout) comment s’en débarrasser.

 

Romain Garrouste, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle à Paris, explique dans Ouest France que « Depuis la moitié du mois de septembre, nous sommes submergés d’appels et de signalements de la part d’habitants de presque tous les arrondissements de Paris et de nombreux départements en France, du nord au sud »

La punaise diabolique : nuisible et dangereuse ?

Si vous en voyez débarquer chez vous, sachez qu’elle ne vous veut aucun mal. L’hiver approchant à grands pas, elle cherche tout simplement à se mettre au chaud.

 

Par contre, c’est assez affolant. A Paris, les chiffres ne se veulent pas rassurants : on s’attend désormais à deux générations par an. A savoir qu’une femelle pond environ 200 œufs. 

 

Et si elle n’est pas mortelle pour l’homme, elle peut tout de même provoquer quelques désagréments comme des allergies. Par contre, là où elle fait des ravages, c’est sur les cultures. Le chercheur explique qu’en Géorgie, « la punaise diabolique est responsable de pertes presque totales de récolte ». Et entraîne, fatalement, une « augmentation radicale » des traitements chimiques.

 

Si vous en avez chez vous, pas de panique ! Le chercheur recommande de les jeter à l’extérieur ou de les « détruire mécaniquement ». Les écraser, donc !

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