Un plongeur rencontre un « monstre marin » gardant 10 000 bouteilles d’alcool
Dominic Robinson, un plongeur professionnel, s’est aventuré dans les profondeurs de la mer de Cornouailles. Il découvre l’épave d’un bateau avec 10 000 bouteilles d’alcool à l’intérieur. Mais difficile de s’approcher quand les lieux sont habités par un « monstre marin ».
Pendant la Première Guerre mondiale, c’est l’armée allemande qui menaçait ce cargo britannique. Le capitaine du navire a donné l’ordre de faire feu et de couler le navire. À l’intérieur, se trouvaient des cornichons d’une valeur de 425 £ ainsi que 10 000 bouteilles de liqueur.
Pas de cornichons à l’horizon, mais Dominic Robinson, au micro de NeedToKnow.online, a déclaré qu’il y avait « beaucoup de bouteilles visibles sur l’épave, mais nous avons également pensé qu’il y en avait beaucoup plus sous le sable et les morceaux d’épave » .
Le plongeur immortalise son aventure en photo
Le plongeur professionnel a réussi à prendre quelques photos de son exploration sous la mer. Sur les clichés, on observe des filets de pêche déchirés s’accrocher au bateau. Mais aussi, toute la vie sous-marine ayant trouvé refuge dans les coins étroits de l’épave.
« J’adore pouvoir photographier des épaves que presque personne d’autre n’a l’occasion de voir, c’est un véritable privilège et cela justifie tous les efforts déployés » , a déclaré le plongeur professionnel.
Un monstre hante les lieux
L’épave d’un siècle n’était pas vide. À l’intérieur, se cache une espèce maritime d’un mètre. Dominic Robinson s’est rapproché prudemment et a constaté que c’était un boudroie. Ce poisson, beaucoup moins impressionnant d’habitude, fait partie des 100 espèces les plus menacées au monde. Heureusement pour lui ce n’était pas un requin ou un autre prédateur des fonds marins.
Même si le plongeur professionnel arrive à s’approcher de ses lieux, il lui reste plusieurs étapes avant de récupérer les bouteilles à l’intérieur. La convention de l’UNESCO de 2001 stipule que le patrimoine subaquatique doit être protégé. Cette loi empêche les autorités gouvernementales de donner leur accord.
Mais un siècle après, la cargaison a de grandes chances d’être bonne à jeter.