Cette femme a été piquée par l’animal « le plus venimeux du monde »
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Piquée par l’animal le plus venimeux de la planète, Zoe Cahill fait le récit de la journée qui a changé sa vie sur Instagram.
Une méduse pas comme les autres
Ses nombreuses cicatrices sont un rappel constant à ce jour fatidique. Ce jour-là, Zoe, qui profite de vacances solitaires en Thaïlande, part nager au large de Ko Pha Ngan. D’abord ressourçante, la baignade va rapidement prendre une tournure dramatique.
Du coin de l’œil, Zoe aperçoit ce qu’elle pense être des morceaux de plastique avant d’être traversée par une intense douleur. Malgré ce qu’elle décrit comme un courant électrique qui a fait vibrer son corps tout entier, elle parvient à nager jusqu’au rivage. En larmes, elle alerte les personnes présentes sur la plage et s’effondre sur le sable.
Aussitôt, une infirmière présente sur place lui prodigue les gestes de premier secours. Pendant ce temps, les autres témoins de la scène constatent horrifiés qu’elle devient bleue et contactent les secours. Zoe se souvient uniquement s’être sentie confuse. Elle ne comprenait pas ce qui se passait et étaient en proie à une douleur d’une intensité jamais ressentie.
« La douleur est si intense que les victimes sont en état de choc et se noient ou meurent »
Transportée à l’hôpital, la jeune professeure de yoga est informée qu’elle a été piquée par une méduse-boîte. Décrite comme l’animal le plus venimeux du monde, cette dernière laisse rarement la chance à ses proies de s’en sortir. Dans un reportage, National Geographic décrit un animal doté de nombreux tentacules pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de long. « La douleur est si intense que des victimes humaines sont en état de choc et se noient ou meurent d’une insuffisance cardiaque avant même d’avoir atteint le rivage », rapporte-t-il encore.
Pour cause, la substance libérée par la méduse contient une toxine mortelle qui attaque directement le cœur, le système nerveux et les cellules de la peau humaine.
Informée qu’elle doit être transportée en urgence dans un hôpital de Ko Samui, Zoe sombre peu à peu dans un « sommeil profond ». Par chance, elle finira par en sortir, ses symptômes ayant été pris en charge à temps. Après être restée alitée plusieurs semaines, elle ne constate l’étendue de ses blessures que lorsqu’elle recommence à marcher.
Malgré tout, la jeune femme décrit ses impressionnantes cicatrices comme « le plus beau des bijoux ». « Maman Océan m’a offert une belle mise à niveau. J’ai été piqué d’innombrables fois par l’animal le plus venimeux de la planète Terre », raconte-t-elle sur Instagram. Si elle a accepté cet épisode de sa vie et est reconnaissante de s’en être sortie, Zoe Cahill ne souhaite à personne de vivre une expérience similaire.
