Fier d’avoir massacré un ours, il se prend en photo et poste même une vidéo. Erreur…
On ne sait vraiment pas ce qui est passé par la tête de cet homme. À quel moment s’est-il dit que se serait certainement une bonne idée de se prendre en photo après avoir massacré un ours de cette façon ? Qui plus est, avec une mine réjouie comme pas deux. Une telle satisfaction de sa propre petite personne est déjà abject en soi. Mais ce qui a soulevé la toile ces derniers jours, ce sont les conditions dans lesquelles l’ours est mort. Et pour cause, il a été chassé à la lance.
#joshbowmar
Josh Bowmar a posté cette photo sur les réseaux sociaux avec le message suivant : « Je viens de réussir quelque chose que personne, je pense, n’a jamais fait : abattre un ours avec une lance ». L’ours venait alors d’être abattu dans l’Alberta au Canada. À l’aide de sa super GoPro, le chasseur de l’année a donc filmé toute la scène, montrant l’ours agoniser après avoir été transpercé avec une lance. Pour clarifier la situation : l’ours n’est pas mort sur le coup et a eu largement le temps de souffrir.
Et c’est avec toute la clairvoyance du monde que Bowmar a ensuite posté cette vidéo sur YouTube. Ça aussi, c’était l’idée du siècle. Mais la vidéo a été retirée après que le ministère de l’Environnement et les Parcs de l’Alberta ait exprimé son souhait d’interdire la chasse à l’ours noir. Le chasseur risque donc d’être poursuivi en justice et les critiques à son encontre fusent déjà sur les réseaux sociaux. Les canadiens sont d’ailleurs très explicites à son sujet :
#joshbowmar, vous êtes un homme cruel et n’avez aucun respect pour la nature. Fichez le camp des forêts canadiennes vous et votre « lance », nous ne voulons pas de vous ici.
Quelqu’un devrait dire à Josh Bowmar qu’habituellement, les gens chassent pour la survie.
Pas pour le plaisir, ni le fun, ni la soif de sang.
Vous appâtez des animaux, vous les transpercez, puis vous mettez tout ça en ligne ? Absolument dégoûtant.
Vous n’êtes pas le bienvenu au Canada.
Encore un faible d’esprit qui veut abattre sa toute-puissance sur ce qu’il estime être une vie sans importance. Lorsqu’un être vivant s’éteint dans la souffrance, il n’y a tout simplement pas d’autres mots.