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Orque dans la Seine : Une association offre une énorme récompense en échange d’informations sur celui qui a tiré dans le crâne de l’animal

Publié par Felix Mouraille le 18 Juil 2022 à 10:54
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Le 6 juillet dernier, la préfecture de Seine-Maritime a partagé les résultats de l’autopsie du corps de l’orque. La nécropsie de l’animal retrouvé mort dans la Seine révélait une « munition » à la base du crâne de l’animal. L’ONG Sea Sheperd offre 10 000 € à la personne qui met la main sur le tireur.

Orque

Ce dimanche, Le Parisien rapporte que Sea Sheperd met sur la table 10 000 € dans l’affaire de l’orque bloqué et mort dans la Seine. Pour toucher le pactole de l’association environnementale, il faut retrouver la personne qui a tué le cétacé.

L’orque bloquée deux mois dans la Seine

La vidéo du jour

Pendant deux mois, une orque mâle se trouvait dans l’embouchure de la Seine. Très loin de son milieu naturel, le cétacé finit par rester coincé près de Rouen. Très vite, les autorités tentent de trouver des solutions pour sauver l’orque. Mais suite à une tentative de sauvetage manquée, la préfecture de Normandie et de Seine-Maritime ont annoncé que l’animal sera euthanasié. Finalement, l’orque trouvera la mort peu de temps après.

Dans un premier temps, l’hypothèse avancée sur la mort de l’orque est le développement d’une mucormycose. Mais la nécropsie révèle que l’orque n’est pas mort à cause du développement d’un champignon. Ainsi, la préfecture de Seine-Maritime rapporte qu’une « munition » a été retrouvée  « à la base du crâne de l’animal » .

Les analyses ADN sont en cours, Sea Sheperd s’investit pleinement dans cette affaire

Malgré la présence d’une balle, sur le cadavre de l’animal, ce n’est pas la cause de la mort de l’orque de la Seine. « On sait seulement que la balle n’a pas causé la mort, qu’elle a été tirée de loin car elle n’a pas touché les os, puisque les tissus ne portaient plus de trace » , rapporte Sophie Poncet, chargée de mission à l’Office français de la biodiversité.

Même avec les résultats de l’autopsie, des ONG comme Sea Sheperd veulent savoir les raisons de ce tir. Pour faire avancer les choses, l’association environnementale offre 10 000 € à la personne qui donne le nom du tireur.

De l’autre côté, l’institut scientifique Pelagis, basé à La Rochelle, se concentre sur les analyses ADN pour connaître les origines de cette orque. Avec les restes de phoque dans son estomac, l’hypothèse la plus logique serait un voyage au large de l’Islande et de la Norvège avant d’arriver dans la Seine.

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