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Orque dans la Seine : les premiers résultats de l’autopsie ne sont pas bons

Publié par Lou Tabarin le 02 Juin 2022 à 13:30
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Après plusieurs jours d’errance dans la Seine, l’orque visiblement malade et très amaigrie est décédée. Une autopsie a été réalisée par une équipe de vétérinaires experts en biologie marine. Les premiers résultats viennent de tomber, et les nouvelles ne sont pas rassurantes.

Orque

L’orque est morte dans la Seine, que faisait-elle ici ?

La fascination a vite laissé place à l’effroi. Le 16 mai, une orque esseulée a été aperçue entre Honfleur et le Havre. Il n’est pas rare que des orques s’approchent des côtes françaises. Ces fascinants cétacés vivent dans tous les océans du monde, même s’ils préfèrent les eaux froides de la banquise. En avril dernier, un pêcheur avait d’ailleurs filmé l’un d’entre eux dans la Manche, au large des côtes normandes.

La vidéo du jour

Cependant, cette orque n’allait pas bien du tout. Les blessures qu’elle présentait devaient lui infliger d’horribles douleurs, et les soigneurs craignaient le pire en la voyant nager dans la Seine, très loin de son habitat naturel.

Pour mettre un terme aux souffrances de l’animal malade, la préfecture de Seine-maritime a décidé de l’euthanasie. Mais au matin du lundi 30 mai, l’ONG Sea Sheperd a retrouvé le cadavre de l’orque, qui s’est éteinte naturellement.

L’autopsie confirme que l’orque souffrait

Dès le lendemain de sa mort, le corps de l’orque a été confié aux experts afin qu’une autopsie soit pratiquée. D’après la préfecture de la Seine-Maritime, il s’agit d’une opération servant à « recueillir un maximum d’informations et tenter d’établir les causes de l’errance et de la mort » .

Dans une série de vidéos informatives, en lien avec la transparence promise par le préfet, les biologistes et vétérinaires Cécile Dars et Sarah Wund ont livré leurs premières impressions. « C’est probablement un animal qui était malade avant de venir se mettre dans l’eau douce » , expliquent-elles, avant de confirmer que l’orque était « assez maigre » et « ne s’alimentait plus depuis quelques semaines » .

Le verdict final de l’autopsie devrait arriver d’ici peu. « Ça nous permet d’avoir une idée plus précise des causes de mortalité. À partir du moment où on identifie des causes de mortalité on peut identifier des menaces, et donc prendre des mesures » , estime le professeur Thierry Jauniaux. La triste fin de vie de l’orque servira à protéger davantage ses congénères.

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