Un tueur en série de chats ? 4 félins d’une même rue sont décédés en quelques mois
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L’inquiétude est grandissante dans ce petit village de Senlis dans l’Oise. En deux ans, une dizaine de chats sont morts sans explications. Pas de traces de blessures et pas de possibilité d’autopsie, les habitants se posent des questions.
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Un tueur de chats dans l’Oise ?
La mort étrange de plusieurs chats à Senlis, inquiète la municipalité qui a décidé de prendre les choses en main. Elle a notamment invité l’agent municipal et la gendarmerie afin de pouvoir répondre au mieux aux questions des victimes (celles qui ont perdu leurs animaux de compagnie). En l’espace de six mois, quatre chats sont décédés dans une même rue, selon les déclarations d’une habitante au Parisien. Une autre riveraine a témoigné, en annonçant avoir retrouvé son chat, mort quelques jours plus tard. Sur lui, pas de trace de blessure, et aucune autopsie n’a été réalisée.
La mairie envisage plusieurs hypothèses. Si elle évoque la présence d’un tueur à chats dans le village, elle n’écarte pas non plus l’éventualité d’un empoisonnement volontaire ou accidentel. Ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on entend que des voisins utilisent de la mort-aux-rats, pour attirer les chats afin de les empoisonner. Une habitante, qui ne veut pas que sa plainte reste sous silence, a décidé de rassembler différents témoignages pour les présenter à la mairie.
Un phénomène de la même ampleur dans le Pas-de-Calais
En juillet et août dernier, un phénomène de la même ampleur a eu lieu à Bruay-la-Buissière dans le Pas-de-Calais. De nombreux chats ont été retrouvés morts, empoisonnés. Un couple avait témoigné auprès de France Bleu : « Un jour j‘ai retrouvé un de mes chats empoisonné près de la porte, et trois jours plus tard un deuxième dans le même état. Ils étaient les yeux ouverts, je n’ai même pas eu le temps de les emmener chez le vétérinaire » . Elle trouve finalement l’origine du mal dans les croquettes de ses chats où des cachets sont présents.
Si de nombreuses victimes signalent le même phénomène à la mairie, elle ne peut malheureusement pas faire grand chose, si ce n’est avertir les habitants : « À chaque fois, on signale à la mairie, à la police municipale et on appelle les habitants à la vigilance » , explique Chantal Carouge, conseillère municipale en charge de la protection animale. « On essaye de mener les enquêtes, c’est très difficile de retrouver les auteurs, mais on alerte car si on les retrouve, on peut les sanctionner » . Vous l’aurez compris, la vigilance est de mise !
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