Le « loup sinistre » : Des scientifiques viennent de ressusciter ce terrible prédateur
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L’entreprise américaine Colossal Biosciences vient de faire un grand pas en avant dans le domaine de la génétique. En effet, elle a fait renaître le « loup sinistre », un prédateur de la préhistoire. Découvrez comment les scientifiques ont pu réaliser une telle prouesse et ce qu’elle implique pour l’humanité !
Le seigneur parmi les loups !
Très populaire dans le milieu des cinéphiles, le loup sinistre a déjà joué un rôle majeur dans Game of Thrones. À l’instar de ce personnage terrifiant, cet animal figurait également parmi les plus redoutables prédateurs du Pléistocène. Un « Canis Dirus » adulte mesurait dans les 1m60 et pesait jusqu’à 90 kilos !
Le loup gris aurait l’air d’un enfant si les deux espèces se tenaient côte à côte. Ce qui est plutôt logique, puisqu’elles appartiennent à deux familles très différentes. Le Canis Dirus possédait une musculature impressionnante, mais surtout des mâchoires capables de broyer des os. Il adorait chasser des animaux plus grands que lui.
De son vivant, ce prédateur s’attaquait souvent à des animaux plus féroces que lui, comme les jeunes mammouths, ou le bison. Grâce à son endurance hors du commun, il a su préserver son espèce en luttant pour leur survie. Durant les rudes hivers, son pelage épais était suffisant pour le protéger des températures glaciales.
L’extinction du loup sinistre demeure incertaine pour les scientifiques. La plupart s’accordent à dire qu’il a disparu en même temps que ses proies à la fin de l’âge glaciaire. Toutefois, l’existence de fossiles qui auraient vécu des milliers d’années plus tard remet cette théorie en cause !
Une incroyable modification génétique !
Pour réaliser son projet de « désextinction », l’entreprise Colossal Biosciences a d’abord étudié des ADN présentes dans des fossiles. Il faut dire que l’existence des restes exploitables du loup sinistre est la meilleure occasion pour approfondir leurs recherches. Ils se sont surtout concentrés sur un crâne âgé de 72 000 ans et une dent qui a 12 000 ans !
Une fois que les scientifiques ont compris le génome de l’animal, ils ont procédé à plusieurs phases de test. Ils ont modifié l’ADN du loup gris afin d’obtenir les caractéristiques spécifiques du Canis Dirus. Par la suite, ils ont mis les noyaux génétiquement modifiés dans des chiennes porteuses.
Parmi les 45 mères-porteuses, deux d’entre elles sont parvenues à donner naissance à d’adorables petits loups. Un véritable succès, puisque les scientifiques détectent des « vocalisations spécifiques », des « épaules plus puissantes » et des « pattes plus musclées » chez les petits animaux. Mais peut-on réellement dire qu’ils appartiennent à l’espèce du Canis Dirus ?
Pour l’heure, on recense trois louveteaux qui pourraient bien être la réincarnation de l’espèce éteinte. Les deux premiers ont 6 mois et s’appellent Romulus et Remus. La petite dernière, qui a à peine 2 mois, s’appelle Khaleesi. Néanmoins, il faudra attendre qu’ils soient adultes avant de tirer une quelconque conclusion !
Quelles sont les implications de la renaissance du loup sinistre ?
Bien sûr, les scientifiques considèrent le retour du loup sinistre comme une très bonne nouvelle. Cette expérience montre la voie sur de meilleures méthodes afin de préserver notre biodiversité. Cela pourrait également influencer la manière d’appréhender l’évolution humaine !
Par contre, un bon nombre d’internautes sont réticents à l’idée de ressusciter un tel prédateur. Ils font surtout référence au film Jurassic Park et à sa fin tragique. Pour ces personnes, il vaut mieux ne pas jouer avec la nature ! Heureusement, les louveteaux se trouvent dans une zone secrète et hautement sécurisée.
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