Les images de cette caméra de surveillance ont dévoilé un phénomène qui n’était pas arrivé en France depuis 100 ans (VIDEO)!
L’Office français de la Biodiversité (OFB) a confirmé la « présence d’un loup dans le département de la Seine-Maritime » , du jamais vu depuis plus d’un siècle. Cette nouvelle inquiète néanmoins les éleveurs, qui voient une intensifications des prédations « ces derniers jours dans le secteur de Mesnières-en-Bray » . Découvrez les images dans la vidéo ci-dessous :
À lire aussi : Une tête de loup datant de 40 000 ans retrouvée intacte congelée dans de la glace
La présence miraculeuse d’un loup inquiète les éleveurs
La France comptabilise un total d’environ 530 loups installés dans les Alpes, le Sud-Est et l’Est. Or, l’Office français de la biodiversité a confirmé « la présence d’un loup dans le département de la Seine-Maritime » , à Mesnières-en-Bray, au sud-est de Dieppe, une première depuis plus de 100 ans.
Cette nouvelle miraculeuse s’explique : « au moment de la reproduction, on a des individus qui quittent leur meute et qui se disperse dans des zones de colonisation à la recherche de nouveau territoire. Il peut être jusqu’à 200 à 300 km parce que le loup est un animal qui se déplace très vite. Il peut faire 20 à 30 km dans la nuit. Et donc en quelques jours il peut se retrouver très loin » explique un spécialiste des grands prédateurs terrestres, Patrick Poyet, à Europe 1.
La présence d’un loup dans le département n’est pas du goût des éleveurs. En effet, « il apparaît que les prédations sur ovins se poursuivent et se sont intensifiées ces derniers jours dans le secteur de Mesnières-en-Bray » , rapporte la préfecture dans un communiqué. Depuis le mois de juillet, les prédations ont donc « sensiblement augmenté » . Les éleveurs subissent le coût de ces pertes conséquentes. Avec l’annonce de la présence d’un loup dans le périmètre, la peur de perdre des moutons hantent. C’est pourquoi la préfecture a annoncé mettre rapidement en place un régime d’indemnisation pour compenser les pertes subies par les éleveurs. Ils peuvent donc souffler.
À lire aussi : Elle pense sauver un loup, des semaines plus tard, elle découvre l’impensable (vidéo)