L’espèce des ours polaires risque de s’éteindre… et cela pourrait arriver bien plus tôt qu’on le croit !
Une étude publiée dans « Nature Climate Change » livre un constat dramatique sur l’avenir des ours polaires. En effet, cette espèce, déjà gravement menacée, risque de s’éteindre d’ici quelques dizaines d’années à cause du réchauffement climatique. Retour sur cette triste nouvelle.
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Avec la fonte des banquises, les ours polaires ne peuvent plus se nourrir
Les ours polaires vivent dans des régions très froides, où les températures peuvent atteindre les -40°C en plein hiver, à l’image du Canada, de Arctique, de l’Alaska, de la Sibérie ou encore du Groenland. C’est un animal carnivore qui se nourrit principalement de phoques. Les 25 000 ours restant risquent de voir leur population chuter avec la fonte des banquises, une conséquence inéluctable du réchauffement climatique.
En effet, avec la montée des températures, la glace est de moins en moins présente sur les territoires nordiques. Les ours ne peuvent alors pas stagner trop longtemps sur des glaciers en fonte pour chasser. Ils se rapprochent donc peu à peu des villes, pour trouver une autre alimentation. Les femelles subissent particulièrement les effets néfastes de la fonte des glaces. Normalement, elles rentrent dans leurs tanières en automne pour mettre bas et en ressortent seulement au printemps : « elles doivent alors attraper assez de phoques pour stocker suffisamment de gras et produire suffisamment de lait pour nourrir leurs petits pendant tout le jeûne de l’été » explique Steven Amtrup, un des auteurs de l’étude. Sauf que stocker devient de plus en plus compliqué avec la fonte des glaces.. ce qui met en péril la vie des oursons.
Le réchauffement climatique ne s’arrêtera pas demain, au péril de la vie de l’espèce
Depuis l’ère pré-industrielle, la planète s’est réchauffée d’1°C. Cette hausse créée déjà des catastrophes naturelles incontrôlables, à l’image des canicules, des sécheresses, de la multiplication des incendies, des inondations, des tempêtes, de la fonte des glaces et de la montée des eaux. Les engagements internationaux entre Etats doivent conduire à ne pas dépasser une hausse de 3°C. Imaginez ce que 2°C supplémentaire pourrait faire comme dégâts..
Dans cette étude, les chercheurs affirment donc que même si les accords sont respectés, que le réchauffement de la planète est limité à 2,4°C, soit un demi-degrés au dessus de l’objectif de l’accord de Paris, cela « ne garantirait pas de sauver les ours polaires à long terme » car « leur habitat fond littéralement avec la montée des températures » .
Les scientifiques sont donc pessimistes sur la survie de cette espèce. En plus d’être mis en péril par le réchauffement climatique, les ours polaires sont braconnés. Même les inscrire « en danger critique » sur la fameuse liste rouge de l’Union Internationale de protection de la nature ne changerait pas le destin de ces carnivores car, en effet, « on ne peut pas construire une clôture pour protéger les ours polaires de la température qui monte » . Selon Steven Amstrup, « il faudra peut-être envisager d’abattre les derniers ours polaires, au lieu de les laisser mourir de faim » …
Les activités humaines ont des conséquences dramatiques sur l’écosystème. Elles mettent en péril la faune, la flore mais également l’espèce humaine, qui voit sa vie chamboulée par des catastrophes naturelles incontrôlables et dévastatrices. Il est temps de réellement changer notre manière de vivre et tenter de réparer les erreurs indélébiles du passé.
Source : 30 millions d’amis.
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