Une jeune mère poste des photos de ses trophées de chasse et se fait menacer de mort (vidéo)
Pour nourrir ses trois enfants de façon « biologique et durable » , une mère de famille néo-zélandaise part à la chasse cinq à huit fois par mois. La jeune femme a décidé de poster ses trophées de chasse sur les réseaux sociaux, ce qui l’a amené à se faire menacer de mort par des internautes…
Cette jeune mère de famille est tombée amoureuse de la chasse et ne manque pas de le montrer sur les réseaux sociaux. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, Lucy Rose Jaine poste régulièrement des clichés de ses trophées de chasse sur son Instagram. Sangliers, dindes, cerfs, chamois… rien ne semble la freiner. Même lorsqu’elle était enceinte, cette jeune femme continuait de chasser.
Cinq et huit fois par mois, elle part chasser avec son mari ainsi que leur trois enfants âgés de 7 ans, 4 ans et 5 mois. À 29 ans, cette habitante de Wanaka, en Nouvelle-Zélande, aurait reçu plusieurs menaces de mort depuis qu’elle montre au grand jour les animaux qu’elle a tués.
« J’ai reçu quelques menaces de mort de la part de personnes qui n’ont aucune expérience avec la chasse. Ou peut-être qu’ils sont contre la souffrance animale. Mais je m’en fous. Je me dis juste que ces personnes doivent être en train de traverser des moments difficiles dans leur vie et que je ne peux pas juger ce que je ne connais pas. Nous respectons les animaux » , explique-t-elle.
Contre l’élevage intensif et pour les viandes « biologiques et durables »
Pour cette jeune mère, la chasse serait un bon moyen pour nourrir ses trois enfants de façon « biologique et durable » . Les animaux qu’elle tue « ont une bonne fin de vie » , contrairement à ceux tués dans les élevages intensifs, explique-t-elle.
Même si elle reçoit plusieurs menaces de mort ainsi que des messages haineux sur les réseaux sociaux, quelques internautes la soutiennent et comprennent sa démarche.
D’après Lucy Rose Jaine, le fait de chasser, et de ce fait, de ne plus acheter de viande, lui permettrait de faire « plusieurs milliers d’euros » d’économie par an.