Ivre, un maire tire et tue un goéland
C’est une scène peu banale qui a eu lieu à Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor. En effet, le samedi 23 juillet, un maire d’une commune de l’Oise a été arrêté en état d’ébriété et après avoir utilisé une arme à feu. Il aurait abattu un goéland dans le centre-ville. De plus, l’animal était issu d’une espèce protégée. Il sera prochainement convoqué par la justice pour ses actes.
Une maire tire sur les oiseaux
Selon les journalistes de Ouest-France, un maire d’une commune de l’Oise s’est mis à tirer en plein centre-ville de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) ce samedi 23 juillet. En effet, il a été aperçu en centre-ville, en dehors de la saison de chasse et ce contre un goéland, une espèce protégée. L’homme de 39 ans est présenté comme un agriculteur et chasseur mais pour le moment on ne connait pas son identité ni le village dont il est le représentant.
Les faits ont eu lieu en fin de journée. Il faudra attendre la soirée pour que ce dernier soit interpellé par les forces de l’ordre. Il a tué l’oiseau à l’aide d’un fusil de chasse. La municipalité de Saint-Brieuc a annoncé que l’homme se trouvait alcoolisé au moment des faits. Un acte qui s’est déroulé en plein milieu de la ville dans une rue passante avec beaucoup d’habitants.
Maire d’un village de l’#Oise, un chasseur aurait tué un goéland près du centre-ville de #SaintBrieuc. Des faits présumés qui déboucheraient sur une ordonnance pénale pour « destruction d’espèce protégée ». La Fondation #30Millionsdamis sera partie civile. https://t.co/CaE8RGw7K3
— Fondation 30 Millions d’Amis (@30millionsdamis) July 28, 2022
Une espèce protégée
L’homme de 39 ans devait participer à une partie de chasse le lendemain, cependant, la Fédération des Chasseurs des Côtes-d’Armor a rappelé pourtant que la saison était fermée. De plus, l’oiseau abattu est un goéland, une espèce protégée dans la région. Du côté de l’Oise, l’affaire ne semble pas être encore arrivée jusque-là. L’acte de chasse n’est pas ciblé, mais plutôt celui d’une personne irresponsable et sous alcool.
Dans l’attente de son jugement, l’homme risque une suspension de permis de chasse et de détention d’arme. En 2018, deux chasseurs avaient été condamnés par le tribunal de Compiègne à 450 € d’amendes chacun pour avoir abattu des grands cormorans.