Il n’y aura plus de dissections animales dans les collèges et les lycées français !
Suivez nous sur Google News
Vous vous souvenez sûrement de vos cours de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) lorsque vous étiez au lycée (ou au collège) ? Ce cours dans lequel vous saviez qu’à un moment de votre scolarité, on demanderait aux étudiants de réaliser des dissections animales. En plus, la prof’ nous laissait le choix : souris ou grenouille. Bien évidemment, on était « libres » de le faire, ou non. Mais si on refusait, c’était le zéro assuré, le bon zéro qui te pourrit ta moyenne (déjà médiocre) pour tout le cycle. Merci Madame.
Crédit photo : bikeriderlondon / Shutterstock
Eh bien sachez qu’à partir de maintenant, la dissection d’animaux dans les collèges et les lycées en France, ne se fera plus. Enfin presque… Depuis le 25 juillet 2016, le ministère de l’Éducation Nationale a décrété que cela serait interdit. Voici ce que prévoit la circulaire :
« Désormais, les dissections ne peuvent être réalisées que sur des invertébrés, à l’exception des céphalopodes ; sur des vertébrés ou sur des produits issus de vertébrés faisant l’objet d’une commercialisation destinée à l’alimentation.«
Crédit photo : Dinda Yulianto / Shutterstock
Donc, comme vous pouvez le constater, ce n’est pas une interdiction ferme et définitive de pratiquer la dissection sur un un être qui a été vivant. C’est plutôt une directive pour empêcher de pratiquer la dissection sur des souris élevées dans le but de réaliser des expériences scientifiques. Donc pas si satisfaisant que ça finalement.
Crédit photo : Szasz-Fabian Jozsef / Shutterstock
La petite victoire est que les nouveaux programmes scolaires de SVT ne prévoient plus d’évoquer la dissection dans les bouquins. Donc comme cela ne fait plus partie des programmes officiels, on peut en quelque sorte considérer qu’officieusement, c’est « interdit ». Même si ce n’est pas ce que dit la circulaire. Ne jouons pas sur les mots, mais quand même un peu… Nous, de mauvaise foi ? Que nenni.
Nous reconnaissons néanmoins que c’est un pas vers le respect de la vie animale, ou de ce qu’elle a pu être un jour.
