Déchirant : une orque nage 240 kms avec son bébé mort, refusant de l’abandonner !
Cette courageuse orque répond au nom de J35. Elle a parcouru 240 kilomètres en poussant son bébé mort avec son nez.
Une maman orque refuse d’abandonner son petit mort-né
C’est une scène incroyable, spectaculaire et très triste à laquelle ont pu assister les chercheurs du Center for Whale Research. Une orque de 20 ans a donné naissance à son veau (oui le bébé de l’orque s’appelle le veau), probablement mort-né. Ne voulant pas l’abandonner, et loin de se résigner, cette maman orque a parcouru 240 kilomètres en 3 jours en poussant avec son nez son bébé.
Et ce n’est pas sans effort. Comme l’explique le CWR : « le veau bascule et coule parce qu’il n’a pas assez de graisse. Elle plonge, le ramasse et l’amène à la surface. »
« Le corps du petit n’arrêtait pas de couler et elle plongeait sans cesse pour le ramener à la surface. Elle le portait sur son front et le poussait pour le faire avancer ».
Les experts rapportent également que ce genre de comportement n’est pas rare … Ici, ce qui l’est, c’est le temps qu’a duré le voyage. Le temps de son deuil : « Je pense qu’elle est juste en deuil, ne voulant pas laisser son petit partir, comme si elle se morfondait de douleur: ‘mais pourquoi, pourquoi, pourquoi?’« , explique Ken Balcomb.
Une situation qui n’est pas exceptionnelle
Ce type de comportement ne semble pas être exceptionnel chez certains mammifères marins. Il s’agit d’une espèce menacée vivant près des eaux canadiennes. Une espèce qui disparaît, par son manque de nourriture : le saumon devenu rare à cause des changements climatiques ainsi que la surpêche, la consanguinité mais aussi et surtout les pollutions sonores et chimiques.
Seuls 25% des bébés orques ont survécus ces 20 dernières années. Et aucun veau viable n’a été porté au monde ces trois dernières années.
L’impossible adieu
Mardi dernier, un habitant de l’île de San Juan a vu « un groupe de cinq à six femelles regroupées autour du petit. Elles ont ,nagé en cercles pendant près de deux heures. Cela donnait l’impression d’une cérémonie ou d’un rituel« .
Le vendredi suivant, elle nageait toujours avec son petit. Deux solutions pour la suite : où elle le laissera tomber, épuisée, le deuil étant fait. Ou elle le ramènera le long des côtes …