Un couple poignarde et décapite leur chienne à la tronçonneuse
Les faits se sont déroulés en mai 2024. Alors que la police intervient pour des violences conjugales, ils découvrent une chienne poignardée et décapitée au domicile d’un couple. Alors qu’il y a un nouveau rebondissement dans la mort de Nahel, le couple a été jugé ce 4 mars 2025 à Auxerre. La femme et l’homme ont répondu de leurs actes, mais n’ont exprimé aucun remords.


Ils tuent leur chienne pour « venger le chat »
Le 2 mai 2024, les gendarmes de l’Yonne sont appelés pour des faits de violences conjugales à Levis (89). Sur place, ils découvrent un homme et une femme sous l’emprise de l’alcool, et qui ont commis l’irréparable. Au domicile du couple, leur chienne est retrouvée morte. La femme de 31 ans, suivie pour des troubles psychiatriques, et son compagnon, ont poignardé et décapité la chienne, un dogue argentin.
Si les chiens peuvent parfois mettre la patience de leurs maîtres à rude épreuve, le couple explique rapidement leur acte barbare. L’objectif était « simple » : venger le chat de l’homme, tué par la chienne. « On était sous le choc. On a commencé à boire, fortement. Il [son compagnon] m’a dit que c’était de ma faute » indique la femme à la barre.
Alors dans un élan de « désespoir », la femme de 31 ans prend un couteau et assène plusieurs coups à sa chienne. Son compagnon de 38 ans prendra alors une tronçonneuse pour la décapiter. « Je l’ai achevé pour venger mon chat » indique-t-il devant le parquet.


« Une première en France » dénonce la Fondation Brigitte Bardot
Devant la justice, la femme est accusée d’avoir poignardé la chienne et de l’avoir maintenue pendant que l’homme lui coupait la tête à la tronçonneuse. Et pourtant, le couple semblait aimer les animaux. Ils avaient d’ailleurs pour projet de monter un élevage. Les deux accusés assurent que leur objectif était de faire euthanasier la chienne après qu’elle ait « attaqué » et « tué d’autres animaux ».
Mais face à l’attente légale exigée par le vétérinaire, le couple a voulu agir seul. « Le supplice a duré vingt minutes » indique l’avocate de la Fondation Brigitte Bardot, Marine Dujancourt. « C’est une première en France » ajoute-t-elle. Les avocats du couple ont tenté de plaider l’emprise de l’alcool et « un trouble de la personnalité » chez la femme.

En vain. La justice a tranché, et fermement. Le couple n’aura plus qu’une option, regarder des vidéos mignonnes d’animaux qui se câlinent. En effet, L’homme et la femme écopent de cinq ans de prison, comme le rapporte TF1 Info. Lors des réquisitions du ministère public, il était souligné que le couple n’avait « pas de remords » .