Chien maltraité par des influenceurs : la justice a tranché
C’est une nouvelle qui avait fait bondir les réseaux sociaux. Deux influenceurs, Rop et Rocka étaient accusés par une Tiktokeuse de maltraitance animale envers leur petite chienne, Texas, aujourd’hui renommée Hope.
La justice vient de rendre son verdict ce vendredi 7 avril 2023 et c’est le début d’une belle victoire pour le bien-être animal.
>>> À lire aussi : Pattes fracassées, brûlures de cigarette et d’acide : Un chiot torturé par deux influenceurs
Deux influenceurs accusés de maltraitance
C’est une nouvelle qui avait fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux. Une Tiktokeuse accusait deux influenceurs, Rop et Rocka de maltraitance animale sur leur petite chienne Texas. Auscultée par un vétérinaire, le verdict était pour le moins effarant puisque la chienne souffrait de plusieurs plaies et œdèmes, des fractures du crâne qui le lui ont déformé, des fractures des doigts de ses pattes et des côtes.
Invités sur le plateau de Touche pas à mon poste, ils avaient défendu une quelconque maltraitance : « Nous ne sommes pas responsables de ce qu’il s’est passé. La seule chose dont nous avons pu être coupables c’est de voir que notre chienne n’était pas bien ».
>>> À lire aussi : Après avoir passé plusieurs centaines d’heures sous les décombres en Turquie, ce chien a retrouvé sa liberté !
La justice a tranché
Désormais, la petite chienne a été prise en charge par une association et se remet tout doucement de ces nombreuses blessures. En attendant qu’elle soit totalement guérie, c’est son maître qui a été jugé. Un rapport donné par la Fondation assistance animaux et qui annonce qu’il a été condamné à un an de prison ferme et reconnu coupable de tous les faits qui lui étaient reprochés :
« Ce vendredi 7 avril annonce les délibérations définitives à l’encontre de l’ex-propriétaire de Hopie, Mr Germain ROPGOP au tribunal de Pontoise. Il est reconnu coupable de toutes les infractions retenues contre lui : sévices graves et acte de cruauté sur un animal, privation de soins par blessure, privation de besoins vitaux et physiologiques (alimentaires). Au vu de deux alarmants manquements (gravité des faits commis et de leur répétition, et au vu du casier judiciaire de l’ex-détenteur) les peines de 2 ans d’emprisonnement dont 1 avec sursis probatoire (avec obligation d’indemniser les parties civiles, d’avoir une activité professionnelle ou suivre une formation) et 1 an ferme avec bracelet électronique (devra suivre ces obligations sur la totalité des deux ans) ont été prononcées et actées. Le juge a sollicité les amendes numéraires maximales à hauteur de 750 euros par infraction et surtout une interdiction définitive de détenir un animal avec exécution provisoire ».
>>> À lire aussi : Elle dort avec son chien et ce qu’elle découvre sur la caméra de surveillance la laisse sans voix (vidéo)