Bretagne : Une famille confinée fait un très beau geste pour un faon orphelin ! (vidéo)
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Une famille des Côtes-d’Armor a rencontré un bébé faon affaibli et a décidé de lui venir en aide. Cette famille confinée prend soin de l’animal avant de l’aider à retrouver son habitat naturel. Découvrez l’histoire de ce beau geste dans la vidéo ci-dessous :
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Cette histoire est digne d’un dessin animé. Un jeune faon affaibli est trouvé par un chasseur aux côtés de sa maman et de son frère, tous les deux morts. Il a besoin rapidement de soins. C’est alors qu’il croise le chemin d’une famille habitant dans la commune de Laurenan et qui va lui venir en aide.
Cette famille bretonne recueille un petit faon
Bastien, Anaïs, Lilou et Emy sont les voisins du chasseur. Il leur a apporté le petit faon car il ne pouvait pas s’en occuper à cause de son travail. La famille accueille avec plaisir l’animal orphelin : « Le chasseur a pris le petit et nous l’a apporté car il travaille et n’aurait pas pu le nourrir. Il a appelé un vétérinaire qui lui a donné du lait approprié. Vu qu’on adore les animaux et qu’on a plein de bêtes à la maison et dans le parc, on a vite choisi : on n’allait pas le laisser dépérir » , explique Bastien, le père de famille, cité par Actu-Courrier Indépendant
Ce jour était aussi celui du cinquième anniversaire de la petite Lilou. Elle décide de baptiser le faon « Gentil Bambi« . La petite fille a tout de suite adopté l’animal, le couvrant de caresses et de câlins. Anaïs, la mère de famille, s’occupe pour sa part des biberons, trois par jour comme recommandé par le vétérinaire. « Il a un très bon appétit. Je pense qu’il a eu faim pendant un certain temps. Il tète et puis s’endort rapidement. Il m’appelle dès qu’il a faim » .
La famille n’a pas trouvé beaucoup de soutiens
La famille a fait cette démarche en toute légalité en prévenant les autorités, mais avec le confinement personne d’autre ne pouvait le prendre en charge. Par ailleurs, plusieurs personnes se sont montrées défavorables au sauvetage du faon. « Certains nous ont dit qu’il fallait laisser faire la nature et le laisser crever au besoin. D’autres nous ont dit qu’on allait le condamner très vite car il n’aurait pas peur de l’homme, ni du chasseur » , explique Bastien. La famille sait que l’animal devra retrouver son habitat naturel. Elle a déjà prévu de le déposer dans une réserve à la fin du confinement afin qu’il puisse se réadapter.
Source : Actu-Courrier Indépendant
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