Araignée violoniste : Un italien de 23 ans meurt après une morsure
Après un mois à l’hôpital, un jeune italien de 23 ans décède suite à une morsure d’araignée, violoniste. Il s’était fait mordre à la jambe sans s’en apercevoir.
Deuxième décès en Italie
Après un mois d’hospitalisation, cet italien est mort à cause d’une morsure d’araignée. Plus précisément, une araignée violoniste. Selon Il Messaggero, l’homme avait 23 ans et est mort ce samedi 17 août. Giuseppe Russo était originaire des Pouilles et avait été transféré en urgence 48 heures après que cette araignée violoniste l’a mordu à la jambe. Son état était déjà grave lors du transfert à l’hôpital de Bari.
Il a été pris en charge dans l’hôpital durant un mois. Ses médecins précisent qu’il est mort d’un choc septique et d’une défaillance générale de ses organes vitaux. C’est le deuxième cas de morsure mortelle d’araignée de ce type depuis le début de cet été.
En juillet dernier, un policier sicilien de 52 ans, Franco Aiello, avait, lui aussi, été mordu à la cheville. Il est décédé à l’hôpital quelques jours plus tard seulement.
Cette espèce d’araignée n’est pas seulement présente en Italie. Il est en existe aussi en Asie, aux États-Unis et un peu en France.
L’araignée violoniste n’est pas forcément mortelle
L’araignée violoniste (Loxosceles rufescens) est une araignée qui se caractérise par une tache sur l’abdomen en forme de violon. Elle est assez petite (jusqu’à 7,5 mm) et a de très longues pattes. En France, elle est surtout présente à Marseille et dans le contour méditerranéen.
En temps normal, l’araignée violoniste est plutôt timide et ne s’attaque pas directement aux humains, encore heureux. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elle ne peut pas nous mordre.
Cependant, pas besoin de paniquer, dans la plupart des cas, ses morsures ne sont pas dangereuses. Elle provoque généralement des démangeaisons et des rougeurs qui guérissent d’elles-mêmes en peu de temps.
Dans des cas plus graves et très rares, cela provoque une lésion nécrotique de la peau. Elles doivent être traitées pour disparaître le plus rapidement possible. En réalité, ce n’est pas le venin qui tue, mais l’infection des nécroses de la peau.