Ce marsupial met son espèce en danger à cause de son appétit sexuel insatiable
L’antechinus est un marsupial particulier. Si vous ne le connaissez pas encore, apprenez vite à le connaitre en regardant la vidéo, car il risque déjà de disparaitre. Cet espèce en voie de disparition n’est pas menacée par l’homme, le réchauffement climatique ou la pollution… mais par ses mœurs sexuelles particulières. Le mâle antechinus a du mal à calmer ses pulsions et peut pénétrer des dizaines de femmes par jour pendant des heures, si bien que leurs interminables actes sexuels sont la première cause de mort de cette espèce.
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L’antechinus pourrait disparaitre à cause de son appétit sexuel
Deux nouvelles espèces d’antechinus ont été découvertes il y a cinq ans, l’antechinus à queue noire et l’antechinus à tête argentées. Ils rejoignent leurs cousins antechinus, afin de compléter la petite famille, mais ces deux espèces sont considérées en danger, alors qu’on vient seulement de les découvrir. Pourtant, ce n’est pas l’envie de procréer qui leur manque… que du contraire ! Leur période de chaleur est assez courte, par contre, quand ils en ont envie, ils peuvent devenir féroces. Les antechinus copulent à tout va. Certains actes sexuels peuvent durer 14 heures sans s’arrêter, entrainant des dommages corporels liés à la fatigue, aux irritations, et aux problèmes cardiaques.
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Ce marsupial copule pendant des heures quitte à mettre sa santé en danger
Les antechinus sont de petits marsupiaux de la taille des souris. Ils vivent Australie, là où des chercheurs de l’université du Queensland ont fait le terrible constat que l’espèce était en danger. Avant la période de copulation, qui a lieu d’août à septembre, les mâles et les femelles tentent de se renforcer afin de traverser cette période sexuelle intense dans les meilleures conditions. Une fois que les mâles ont atteint la période de maturation sexuelle, ils ne produisent plus de sperme. Ils essaient donc de libérer au maximum les semences qu’ils ont pu produire jusqu’au mois d’août. Ils dégagent tellement de testostérone et d’hormones qu’ils peuvent perdre leurs poils. Leur dérèglement hormonal engendre d’autres problèmes qui peuvent être fatals pour l’animal.
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Crédits : Australian Museum, Museums Victoria sciences staff, Alan Couch, Michael Sale/Wikimedia, Pete Evans/Shutterstock