Ce majestueux animal disparu pourrait revenir à la vie
Le thylacine (ou tigre de Tasmanie) est un animal qui a disparu il y a 85 ans. Pourtant, le Guardian rapporte que des scientifiques australiens espèrent faire réapparaître cette espèce.
Faire réapparaître une espèce. C’est ce que veut tenter une équipe de scientifiques avec le thylacine. Ce marsupial, plus connu sous le nom de tigre de Tasmanie, est un animal qui a disparu de la Terre il y a maintenant 85 ans. Des séquences de cet animal sont visibles mais elles sont pixélisées et en noir et blanc.
Le dernier thylacine connu se trouvait dans le zoo de Hobart, en Australie (et capitale de la Tasmanie). Les autres tigres de Tasmanie sont morts suite à la chasse intensive. En 2017, des chercheurs publient une étude démontrant que cet animal était destiné à mourir même sans l’homme pour le chasser. La santé génétique du thylacine n’était pas bonne depuis des millénaires.
Près de 100 ans après son extinction, des scientifiques envisagent la résurrection du tigre de Tasmanie : https://t.co/oxGAN5Ixlm pic.twitter.com/UaQTUtPT29
— CNN France (@CNNFrancePR) August 17, 2022
Le retour d’un animal disparu pour plusieurs millions de dollars
Malgré la disparition de ce marsupial, l’université de Melbourne souhaite s’associer à une société de biotechnologie américaine pour faire revivre cette espèce. Leur objectif est de mettre au point une restauration génétique de cet animal éteint.
The Guardian rapporte que ce plan coûte plusieurs millions de dollars. Toutefois, l’université a déjà reçu un don de 5 millions de dollars (4,9 millions d’euros). Cet argent servira à la création d’un laboratoire dédié à la « désextinction » du tigre de Tasmanie. Avec ces investissements et leur travail, ils espèrent pouvoir réintroduire les premiers thylacines en Tasmanie d’ici 10 ans.
Pour remplir cette tâche, les scientifiques devront séquencer le génome d’un jeune spécimen conservé aux musées de Melbourne. Les chercheurs de l’université de Melbourne auront aussi recours à des cellules souches prélevées sur un animal à l’ADN similaire, comme le dunnart à queue grasse.