Une amibe mangeuse de cerveau tue un adolescent après une baignade
Alors qu’il se baignait dans les eaux chaudes du lac Mead, près de Las Vegas, un adolescent a attrapé une mystérieuse bactérie mangeuse de cerveau. Parti fin septembre, les scientifiques tentent de rassurer la population.
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Une redoutable ennemie des baigneurs
Le mot d’ordre des scientifiques est de ne pas paniquer. Le jeune homme disparu à la rentrée a été en contact avec une rare amibe mangeuse de cerveau. Cet organisme vivrait généralement dans les eaux chaudes avec une température comprise entre 25 et 46 °C.
Principalement observées aux États-Unis, les autorités locales ont recensé 154 cas d’infections et de disparitions causés par l’amibe en question. Environ la moitié de ces cas ont été répertoriés uniquement au Texas et en Floride. Même si les experts appellent à relativiser, l’organisme possède 97% de chance de faire succomber celui qu’il infecte. Une statistique tout de même inquiétante.
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Une amibe rare
En France par exemple, il n’existe qu’un seul cas connu des autorités datant de 2008 en Guadeloupe. Invisible à l’œil nu, vous ne pourrez pas la repérer au cours de vos baignades. Très rare, cet organisme est connu pour s’insérer par les muqueuses nasales afin de remonter jusqu’à la boite crânienne de l’Homme. Elle provoque une infection du système nerveux central, létale dans la plupart des cas. Toutefois, pour être infecté et développé la méningo-encéphalite amibienne primitive, maladie provoquée par l’amibe, il faut une condition principale. Elle est m*rtelle uniquement chez les jeunes âgés de 4 à 15 ans, tranche d’âge durant laquelle les séquelles neurologiques sont les plus graves.
La communauté scientifique rassure : le nombre de cas augmente parce qu’il y a un meilleur diagnostique médical. De plus, si elle est avalée, il n’y a aucune chance d’être infecté tout comme elle ne peut être transmise entre individus. Pour réduire le pourcentage de chance de contracter la maladie, les médecins conseillent d’éviter de sauter dans les eaux chaudes ou d’utiliser des bouchons pour le nez.
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