L214 dénonce les pratiques scandaleuses d’un abattoir bio (vidéo choc)
Des images de l’abattoir BIO de Boishaut révélées par L214 sont d’une violence inouïe. Et, à vrai dire, nous ne les conseillons pas aux plus sensibles.
Maltraitance animale dans un abattoir BIO
Les images de l’abattoir de Boishaut, dans l’Indre, ont été tournées à la fin de l’été 2018 par l’association L214. Elles sont d’une violence inouïe et témoignent d’un irrespect complet de la vie et de la mort.
On y voit des vaches encore conscientes être suspendues. Leurs cornes sont découpées alors qu’elles tentent de se relever. Elles sont égorgées alors qu’elles sont encore conscientes. Et c’est toujours conscientes que les vaches sont découpées.
Les chevreaux, quant à eux, sont les victimes de pinces électriques qui ne fonctionnent pas. Ils sont alors égorgés sans que personne ne prenne la peine de les étourdir. Vivants, ils hurlent.
Des problèmes d’hygiène sont également à noter : les animaux gisent dans le sang et les excréments des autres bêtes avant d’être saignés. Un employé n’hésite pas à marcher sur le couteau qu’il utilise pour égorger les animaux avant de s’en resservir.
L’abattoir BIO épinglé
C’est l’association L214 qui a été la première à porter plainte contre l’établissement pour maltraitance et actes de cruauté envers les animaux. Elle a également demandé la fermeture immédiate de l’abattoir.
Ce 3 novembre 2018, Didier Guillaume, du ministère de l’Agriculture a rendu son verdict sur Twitter :
« Je condamne les actes intolérables pratiqués dans un abattoir de l’Indre, ordonne la suspension immédiate de son activité et diligente une enquête administrative par les services du Ministère de l’Agriculture. La lutte contre la maltraitance animale est une priorité pour le gouvernement ».
Une décision incontestable que l’on comprend tous.
Ce 29 octobre, l’ancien directeur de l’abattoir de Mauléon, lui aussi BIO, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour les mêmes faits par le tribunal correctionnel de Pau. L’abattoir devra s’acquitter d’une amende de 10 000 euros et les 4 employés impliqués ont été condamnés à des amendes de 80 à 520 € pour maltraitance « sans nécessité ».
Existe-t-il seulement des maltraitances avec nécessité ?