Zoom : très mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de la plateforme de vidéoconférence
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Avec le confinement et la mise en place du télétravail pour de nombreux employés, il a fallu mettre en place plusieurs astuces pour les réunions quotidiennes ou hebdomadaires. Alors que la plateforme de vidéoconférence Zoom a soudainement gagné en popularité, cette dernière est aujourd’hui dans la tourmente. Des cybercriminels ont percé ses défauts de sécurité, et revendent les comptes sur le dark web.
Zoom : la plateforme de vidéoconférence indispensable en confinement !
Au lendemain du confinement, la plateforme de vidéoconférence Zoom s’est vue propulsée au-devant de la scène. Avec des milliers de télétravailleurs, Zoom a réussi à s’imposer comme le leader des vidéoconférences. En quelques semaines, plus de 500 000 comptes sont créés. Mais la sécurité de la plateforme ne semble pas au point, puisque les comptes de plus de 530 000 utilisateurs sont à vendre sur dark net. Une nouvelle qui inquiète de nombreux utilisateurs, mais également de très nombreuses entreprises. La firme Citibank fait partie des entreprises dont le comptes est en vente.
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E-mails, mots de passe, URL de réunion… La sécurité n’est pas au rendez-vous !
Sur le dark net, tout peut être vendu. Et pour à peine un centime, des personnes peuvent acheter les e-mails, les mots de passe et les URL de réunion personnelle ainsi que les codes d’administration, comme l’indique Le Figaro. Certains comptes sont même offerts, dans le but d’accentuer le « zoombombing » , qui consiste à s’introduire dans une conversation pour harceler les membres de la discussion. Cependant, Zoom ne serait pas en tort dans cette affaire de cybercriminalité. La possibilité de revente des plus de 530 000 comptes d’utilisateurs serait dû aux habitudes de ces derniers. Le piratage serait possible grâce à la technique du « credential stuffing » . « Les hackers ont simplement récolté des mots de passe issus d’anciens piratages, et tenté leur chance sur les comptes Zoom » indique Valentin Hamon-Beugin, journaliste au Figaro.
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Source : Le Figaro
