En Zambie, une loi permet aux femmes de prendre congé pour cause de règles !
La Zambie vient d’adopter une loi pour le moins surprenante. Dorénavant, les femmes peuvent prendre un jour de congé par mois, sans aucune justification, pour raison de règles douloureuses. Ce jour de congé supplémentaire a été soutenu par les ONG du pays et a vu le jour grâce pressions des associations féministes faites au gouvernement. Aujourd’hui, cette nouvelle loi fait polémique, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Les bébés sont achetés à l’hôpital
Officieusement, la loi a été baptisée « fête des mères », car dans ce pays, lorsque l’on parle de la femme et de la sexualité, c’est avec beaucoup de pudeur. Dans ce pays africain, situé au sud de la République démocratique du Congo, l’éducation sexuelle est un sujet tabou. Personne n’explique aux enfants comment sont faits les bébés et ce que sont les menstruations. Par exemple, les parents expliquent aux enfants qu’ils ont été achetés à l’hôpital. Pourtant, c’est bien dans ce pays qu’a été adopté une loi ultra-progressiste.
Le Japon applique cette loi depuis 70 ans
Même dans nos pays, cette loi n’est pas aux goûts de tout le monde. C’est incroyable qu’elle ait été adoptée dans ce pays. La Zambie emboîte le pas au Japon qui a été le premier à l’adopter, en 1947 ! Elle existe aussi en Indonésie, en Corée du Sud et à Taïwan. En Europe, certaines sociétés l’adoptent aussi pour les employées, mais elle n’a été officialisée par aucun gouvernement.
Une loi qui suscite la polémique
Ce jour de congé va permettre aux femmes qui se sentent affaiblies de pouvoir se reposer sans donner aucune justification. Malheureusement, certains pensent qu’il va y avoir des abus. Cela représente aussi 12 jours de congé annuel supplémentaires par rapport aux hommes. Une inégalité qui est difficile à supporter dans ce pays. De plus, si l’idée est louable, elle est pourtant inadaptée. Certaines femmes ne souffrent pas de leurs règles et certaines peuvent ressentir de fortes douleurs pendant plusieurs jours. Il n’empêche que les employeurs qui refuseraient d’accorder un jour de congé à l’une de leurs employées, encourent jusqu’à six mois de prison.