Quand Volkswagen faisait d’horribles expériences sur des singes ! (vidéo)
Volkswagen a fait polémique ce week-end… En effet la compagnie allemande aurait effectué des tests sur des singes afin de démontrer la « non-toxicité des gaz d’échappement de ses voitures diesel ». Après que ces informations aient été divulguées, Volkswagen a présenté ses excuses : « Nous estimons que cette méthode scientifique était une erreur et nous nous excusons pour celle-ci ».
Des tests qui ont fait du bruit…
Effectués au cours de l’année 2014, ces tests étaient censés prouver que ces moteurs devaient être moins polluants. Mais le « Dieselgate » a prouvé l’inexactitude de l’affaire.
C’est le New York Times qui a dévoilé l’affaire la semaine dernière. Dans l’article, on découvre que les singes ont été soumis au gaz d’échappement durant 4 heures ! Ces expériences ont été réalisées au sein d’un laboratoire à Albuquerque, aux Etats-Unis. Pour réaliser pleinement leur expérience, Volkswagen avait mis les animaux devant des dessins animés et pendant ce temps, ils envoyaient directement les gaz d’échappement « à plein régime » vers les singes. Vous pouvez d’ailleurs voir les images dans notre vidéo.
Ces tests, devant désinculper la marque, n’ont apparemment pas donné de bons résultats. Et les recherches liées à ces tests n’ont jamais été publiées, bizarrement. Les recherches devaient prouver que ces gaz étaient moins néfastes : moins d’asthme dû à la pollution ou encore diminution d’apparition de cancers. Mais malheureusement, les tests n’ont pas été concluants. De plus, il paraîtrait que les véhiculent employés durant ces tests étaient en vérité dotés de logiciels « frauduleux ». Cela signifie donc que ces moteurs étaient d’autant plus nocifs que ce que la marque prétendait. Et que de ce fait, les tests effectués ne pouvaient aboutir à un résultat positif.
Une polémique qui ne passe pas
Mais même si les tests avaient démontré que ces gaz pouvaient être moins polluants, le fait d’avoir effectué ces tests sur des animaux n’est bizarrement pas accepté. Stephen Weil, ministre / président de la Basse-Saxe, s’est d’ailleurs exprimé sur le sujet. « Faire inhaler de force des gaz à dix singes pour prouver que le plus gros des émissions toxiques n’y est plus, c’est tout aussi immonde qu’absurde ». Ce dernier fait partie des actionnaires de la société allemande et n’est sûrement pas le seul à désapprouver ces tests.
Source : 7 sur 7