Vous ne pourrez bientôt plus acheter ces voitures
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et pour une société plus écologique, le Parlement européen souhaite frapper un grand coup. En effet, pendant deux jours, les députés comptent se prononcer sur une mesure importante, le « Green Deal » . Un texte qui concerne le secteur automobile et qui pourrait faire disparaitre certains véhicules thermiques.
Bientôt plus de voiture à essence ?
Pourrons-nous acheter les véhicules que l’on connait aujourd’hui dans 10 ou 15 ans ? C’est l’une des questions que vont se poser les députés du parlement européen ces prochains jours. En effet, ces mardi 7 et mercredi 8 juin à Strasbourg, ils plancheront sur huit textes composant le « paquet climat » ou « Green Deal » . Le but de cette révision de texte a pour but la limitation de la pollution et du réchauffement climatique.
Un délai de treize ans pour « un changement radical de l’industrie automobile » sera probablement fixé. Cette idée provient de Pascal Canfin, président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement. Deux jours cruciaux qui pourraient fortement impacter le parc automobile français et européen.
Automobile : la discrète réhabilitation du monospace https://t.co/K8mE5aUnmM
— Le Monde (@lemondefr) June 5, 2022
2035 comme objectif
L’idée la plus importante du projet est donc d’interdire à partir de 2035 la vente de voitures émettant du CO2. Seront donc concernées les voitures thermiques, fonctionnant à l’essence ou au diesel. Pour le président de la commission, tout l’enjeu pour ce faire sera de convaincre le Parlement européen. Pour rappel, le secteur de l’automobile emploie énormément de monde en Europe. Il faudra que toute une industrie soit capable de se transformer dans des délais aussi rapides. Pour l’instant de nombreux parlementaires s’opposent à cette mesure jugée trop directe et demandent plusieurs solutions face à cela.
Parmi les autres mesures principales qui seront discutées ces prochains jours à Strasbourg, l’aviation sera aussi mentionnée. En effet, l’idée sera de faire payer leurs émissions carbone aux secteurs de l’aviation et du transport maritime de marchandise aux frontières de l’UE. Une mesure qui, elle, sera à coup sûr approuvée par l’hémicycle.