« Nous n’hésiterons plus à utiliser les armes » : Vladimir Poutine prêt à viser de nouvelles cibles
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Lors d’une interview diffusée ce dimanche 5 juin au soir, Vladimir Poutine menace désormais de viser de nouvelles cibles si d’aventures, certains pays se mettent à fournir des missiles de longue portée à l’Ukraine.
Pour l’heure, malgré le fait que Kiev réclame de telles armes depuis de nombreuses semaines, les Etats-Unis n’ont pas accepté.
Vladimir Poutine souhaite mettre en garde les pays occidentaux.
Ce dimanche 5 juin, Vladimir Poutine a souhaité mettre en garde les Occidentaux. En effet, le président Russe a affirmé qu’il n’hésiterait en aucun cas à les prendre pour cible si d’aventures ils décident d’adresser des missiles de longue portée à l’Ukraine. Il estime, en effet, que ces livraisons viseraient à « prolonger le conflit » .
« S’ils décident de livre ces lance-roquettes, nous allons tirer les conclusions appropriées. Et nous n’hésiterons plus à utiliser les armes afin de frapper des sites que nous ne visons pas » , a assuré Vladimir Poutine. Pour l’heure, le maître du Kremlin n’a pas défini la portée réelle à partir de laquelle la Russie réagirait. Il n’a pas non plus précisé quelles cibles seraient éventuellement visées. Autrement dit, on ne sait pas encore s’il s’agit d’une simple tactique de dissuasion, ou s’il a effectivement d’ores et déjà préparé ses plans…
Des demandes insistantes de la part de Kiev !
Les déclarations du Président Russe interviennent seulement quelques jours après que les Etats-Unis déclaraient livrer à l’Ukraine des lance-roquettes multiples d’une portée d’environ 80 km. D’après les experts militaires, ces lance-roquettes posséderaient une portée légèrement supérieure à celle des systèmes analogues russes. Aussi, les forces de Kiev auraient ainsi désormais la possibilité de frapper l’artillerie adverse en restant hors d’atteinte.
Cependant, Joe Biden a assuré exclure l’idée de livrer à l’Ukraine des systèmes de lance-roquettes à longue portée qui seraient en mesure d’atteindre la Russie, même si Kiev réalise des demandes insistantes…
