Vladimir Poutine en pleine crise de paranoïa ? Le président Russe serait-il devenu complètement fou ?
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Alors que Vladimir Poutine vient tout juste d’annoncer la mise en alerte de la force de dissuasion russe, son état de santé mentale et physique interroge pleinement. Mais il s’avère que selon certains experts, psychiatriser son comportement peut s’avérer dangereux pour comprendre son réel but…
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Vladimir Poutine en pleine crise de paranoïa ?
Ce dimanche 27 février, Vladimir Poutine a déclaré mettre en alerte « la force de dissuasion » de l’armée russe. Ce qui peut bien évidemment comprendre une composante nucléaire. Depuis, une question résonne sur les réseaux sociaux : Poutine serait-il devenu complètement fou ?
Pour Lev Ponomarev, opposant russe, il n’y a aucun doute possible. Comme il le déclare au quotidien italien « La Répubblica » « Il est un malade mental et un fou« . Même s’il déclare n’être ni médecin ni psychologue, il affirme que si on en juge à ce qu’il dit et ce qu’il fait dernièrement, il est actuellement en pleine paranoïa. Clément Beaune, secrétaire d’État aux affaires européennes, a également assuré que le discours du Président Russe prononcé le 21 février était totalement « délirant » et complètement « paranoïaque », mais néanmoins « construit ».
Un chef d’État complètement isolé du reste du monde
Comme le rapporte le « Los Angeles Times », depuis quelque temps, certains traits du comportement de Poutine intriguent. Comme tout particulièrement sa méfiance totale envers le reste du monde ou bien encore son appétit pour l’annexion de nouveaux territoires. Ou enfin son obsession totale de la catastrophe imminente…
Il faut également savoir qu’au fil des années le cercle de contacts de Poutine s’est réduit. Son ancien fonctionnaire de gouvernement russe avoue que cela affecte son esprit. Autrefois le président russe voyait les choses à 360°. Désormais, c’est plutôt en 60°.
D’autres proches de Vladimir Poutine rapportent également au « Times » qu’ils avaient remarqué que le président russe avait beaucoup changé pendant la pandémie. Un changement qui semblerait l’avoir rendu plus paranoïaque, beaucoup plus mécontent et surtout plus imprudent.
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Beaucoup de rumeurs concernant son état de santé
Il faut savoir que l’état de santé de Vladimir Poutine interroge depuis de nombreuses années. En effet, selon de nombreuses rumeurs toutes démenties par le Kremlin, Vladimir Poutine serait un amateur de botox. Mais il serait également atteint de la maladie de Parkinson et souffrirait des conséquences d’un Covid long. D’autres rumeurs affirment qu’il souffrirait d’un cancer et se serait condamné.
En 2015, un rapport du Pentagone rédigé en 2008 assurait par ailleurs que le président Russe était atteint du syndrome d’Asperger. Ce qui serait en mesure d’expliquer ses difficultés dans les relations sociales avec les autres.
Clémentine Fauconnier, maîtresse de conférences en sciences politiques et spécialiste de la Russie affirmait sur le plateau de C dans l’air le 5 novembre dernier qu’à certain moment, il disparaît un peu des radars. Comme notamment pendant la campagne de 2018, où le chef de l’État russe n’a pratiquement pas fait campagne. « Il n’a fait que trois minutes de meeting, où il est apparu bouffi. » Il y avait ainsi eu à l’époque quelques questions sur un usage de la cortisone.
Les dangers de psychiatriser un adversaire
Sur Twitter, Anne Colin Lebedev, maîtresse de conférence spécialiste des sociétés post-soviétiques à l’Université Paris-Nanterre a souhaité alerter sur les véritables dangers à désirer ainsi psychiatriser l’adversaire. Comme elle le confie, Poutine est peut-être fou, mais peu importe. Ce qui est surtout très important de comprendre c’est la rationalité interne de son action. Il est plus que tout, selon elle, nécessaire de cerner l’étendue de son projet et de voir également ses points saillants.
Réflexion partagée par Frédérick Lavoie. Ce journaliste envoyé spécial en Ukraine avoue ne pas aimer lorsque l’on se borne à le qualifier de fou furieux. Pour lui, en attribuant ses actions à la folie, on omet malheureusement la moindre possibilité d’analyse de sa conception de ce qu’est une action rationnelle.
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