« Viva la vulva » pour le CSA qui n’interdit pas la diffusion de la dernière pub Nana !
Il n’est plus utile de présenter le CSA, la police de l’audiovisuel. Ces derniers avaient reçu des centaines de plaintes suite à la nouvelle publicité Nana, « Viva la vulva », sortie au mois d’octobre. La publicité est visible dans la vidéo ci-dessous.
Cupcake, porte-monnaie ou pêche en forme de vulve : une publicité qui dérange
En octobre dernier, la marque de protections hygiéniques Nana a sorti une publicité pour le moins étonnante. Faux sang, cupcake ou encore porte-monnaie en forme de vulve : la publicité a tantôt fait rire, et tantôt fait hurler. Et pour cause, certaines femmes se sont senties mal à l’aise face à cette publicité mettant en scène des objets du quotidien en forme de vulve, au rythme d’une musique entraînante. Et les hommes ? N’en parlons pas. En visionnant la publicité, plus d’un millier de téléspectateurs ont saisi le CSA pour faire retirer la vidéo des écrans de télévision, au nom de la défense de « l’image de la femme » , comme le rapporte Huffington post.
BFMTV rappelait que « le CSA ne dispose pas des moyens légaux pour censurer la diffusion, quand bien même il aurait trouvé des choses à redire » , rappelant qu’il peut simplement prononcer une mise en demeure quand une production télévisuelle ou radiophonique manque à ses règles. Mais le CSA semble avoir une place plus importante que ne le prétend BFMTV, et a rendu son verdict.

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« Viva la vulva » continuera d’être diffusée à la télévision
Après ces nombreux appels, le CSA a finalement rendu son verdict mardi 5 novembre en faveur de la société Nana, puisque la publicité peut continuer à être diffusée à la télévision. En effet, le CAS n’aurait constaté aucun manquement, autorisant ainsi la diffusion des images jugées « directement en lien avec les produits promus et ne pouvant être considérées comme véhiculant une image dégradante » envers les femmes. Selon l’article 3-1 de la loi du 30 septembre 1986, le CSA « assure le respect des droits des femmes dans le domaine de la communication audiovisuelle » . En vue de sa décision, il semblerait que la publicité dérange certaines femmes vis-à-vis de leur intimité.