Aux États-Unis, un violeur peut négocier la garde de son enfant né du viol…
C’est aussi incroyable que désolant. Saviez-vous qu’aux États-Unis, une victime de viol pouvait avoir à se battre pour la garde de son enfant justement né de ce viol ? La situation existe bel et bien dans sept états américains. Un violeur résident dans l’un de ses états a donc un droit parental sur son « enfant ». Citons l’exemple du Maryland, qui voudrait justement proposer une loi pour stopper ce massacre. Le but étant avant tout de protéger les droits des femmes, mais également de leurs enfants. Elle a déjà été proposée neuf fois… et refusée neuf fois. La dernière proposition en date a été faite pas plus tard que le mois dernier…
Baltimore Sun
C’était le 17 avril dernier. La loi en question demandait que les femmes puissent faire stopper les droits parentaux de leur violeur. Le comité ayant étudié la proposition de loi était exclusivement composé d’hommes. Elle a été refusée, ce qui signifie qu’un violeur a des droits. Ils ont par exemple, des droits de visite, ou même des droits de garde. L’État du Maryland n’est qu’un exemple, mais il y en a d’autres. L’Alabama, le Minnesota, le Dakota du nord, le Nouveau-Mexique, le Mississippi et le Wyoming. Ce genre de loi peut avoir des conséquence terribles sur les vies des familles qui en sont victimes.
CNN / capture d’écran
Cela peut notamment permettre aux violeurs de ces femmes de faire pression sur elles afin qu’elles n’aillent pas déposer plainte. Le violeur n’a alors qu’à menacer de vouloir utiliser ses droits parentaux. Si elles veulent pouvoir s’occuper de leurs enfants (mais surtout les protéger), ces femmes sont donc contraintes d’accepter la présence du violeur dans leur vie. Chaque année, en estime qu’aux États-Unis, il y a entre 17 000 et 32 000 enfants nés d’un viol…