Violences conjugales : un homme qui battait sa femme abattu par un policier !
En cette période de confinement, les associations de protection des femmes surveillent du près l’augmentation des violences conjugales. Alors que le huis clos dans lequel sont enfermés tous les Français pèse sur la vie de couple, certains en viennent aux mains. Vendredi dernier, un policier a abattu un homme qui battait sa femme, à Toulouse.
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Une femme victime de violences conjugales appelle la police !
À Toulouse, la nuit de vendredi a été mouvementée. Vers 23 heures, les secours reçoivent un coup de téléphone d’une femme qui dénonce les coups de son mari à son égard. Dépêchée sur place, une première patrouille de police constate les faits, et parle avec le conjoint violent, comme le rapporte Le Parisien. « Les choses s’éternisaient, l’homme parlementait et était très probablement alcoolisé. Un deuxième équipage a ensuite été appelé » a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Nelson Bouard. À l’arrivée des renforts, l’homme de 47 ans a commencé à devenir incontrôlable. L’homme était d’ailleurs déjà connu des forces de police pour des faits similaires dans le passé. Sur place, quatre policiers ont tenté de raisonner le quarantenaire, mais les choses ont dérapé.
L’homme s’est emparé d’un couteau et a foncé sur les policiers…
Devenue incontrôlable, la situation dégénère et l’homme s’empare d’un couteau avant de se diriger vers un des fonctionnaires de police, comme le rapport La Dépêche. « Il a exprimé ses intentions dans les termes que je vous laisse imaginer et l’un des policiers directement menacés a fait feu » explique le procureur de République de Toulouse, Dominique Alzeari. Touché à l’abdomen, le conjoint violent n’a pas pu être réanimé par les pompiers et les médecins du Samu. « Cet homme est malheureusement décédé sur place » explique Dominique Alzeari. Une enquête a été ouverte pour comprendre le déroulement des événements conduisant au décès du quarantenaire, « même si le contexte paraît clair et cohérent, sans préjuger de quoi que ce soit » souligne le procureur de la République de Toulouse.