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Violence, racisme et dépression : Un journaliste a infiltré la police pendant des mois, il fait des révélations édifiantes

Publié par Jessy Wuylens le 04 Sep 2020 à 15:54
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Est-ce qu’un journaliste a réellement réussi à s’infiltrer dans la police pour dénoncer des événements et des comportements ? En 2017, Valentin Gendrot se serait infiltré dans la police pour « raconter de l’intérieur les deux grands tabous de la maison flic » , comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous . Retour sur son témoignage.

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« J’ai assisté régulièrement à des violences »

En 2017, un journaliste du nom de Valentin Gendrot décide d’intégrer les rangs de la police et être formé au poste d’adjoint de sécurité. Mais le journaliste âgé de 29 ans a un but précis : « Pouvoir raconter de l’intérieur les deux grands tabous de la maison flic, à savoir les violences policières et le mal-être des policiers dans leurs conditions de travail » . Interviewé par Konbini News, Valentin revient sur son expérience de policier pendant 3 ans, et notamment sur ses différentes expériences. « J’ai assisté régulièrement à des violences » explique Valentin, avant d’ajouter qu’elles « sont toujours faites à l’encontre de personnes noires, d’origine arabe ou des migrants, toujours, c’est systématiquement des violences qui sont sous les radars, elles n’apparaissent jamais sur les ondes radio des policiers, ne sont jamais écrites » .

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« Ils ne cautionnent pas mais ne disent rien »

Dans la suite de son témoignage, le journaliste évoque également le mal-être des policiers lié aux conditions de travail, à la coupure entre la hiérarchie et les policiers et les conflits entre policiers et citoyens. Il revient également sur le silence trop répétitif des policiers témoins d’une bavure policière. « Ce qui est extrêmement surprenant c’est que la majorité des policiers, qu’ils fassent partie de la hiérarchie policière ou qu’ils soient de simples collègues, ne disent rien. […] Celui qui balance devient le traître, du coup on va le mettre au placard » .

Konbini a décidé de contacter le ministère de l’Intérieur, qui relate des agissement graves, annonce qu’une enquête sera ouverte pour « d’établir la véracité des faits relatés dans ce libre et relayés par les médias » .

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Source : Konbini

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