Violences gynécologiques : un documentaire et un rapport dévoilent de gros problèmes ! (vidéo)
Paye (pas) ton gynéco : le documentaire sur les violences gynécologiques
Au mois de juin, une réalisatrice de documentaires, Nina Faure, a conçu un documentaire afin de mettre en avant un gros problème présent dans le monde entier : la maltraitance gynécologique. Ce petit documentaire a pour but de sensibiliser le monde entier à un débat d’actualités très important. Entre remarques sexistes ou encore « toucher vaginal ou rectal sur des patient(es) endormi(es) par une anesthésie général », il y a de quoi faire un beau film ! Choquée de constater que ces violences, morales ou physiques, que certains gynécologues peuvent avoir ne sont pas rares, Nina Faure décide donc de se renseigner et d’en faire un documentaire : Paye (pas) ton gynéco.
Dans ce film de 20 minutes, Nina Faure montre les différents problèmes qu’énormément de femmes rencontrent avec certains gynécologues. Elle va même jusqu’à aller se filmer pendant un entretien gynécologique. Mais même si de nombreux gynécologues ne sont pas tous comme ça, la violence gynécologique est tout de même très présente, comme Nina Faure l’explique dans la vidéo. De plus, ce documentaire avait un but très particulier.
« [Ce film] nous l’avons pensé comme un film d’intervention, dans l’idée qu’il apporte des éléments dans le débat actuel, notamment avec la sortie du rapport du HCE sur les violences gynécologiques le 29 juin« . En effet, un rapport traitant de ces mêmes violences gynécologiques est sorti le 29 juin dernier. Et il est important d’en prendre connaissance.
Un rapport sur la maltraitance gynécologique
Il y a presque 1 an, la secrétaire d’État, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, avait demandé au Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes un rapport très particulier. Ce rapport portait sur un problème bien précis : « la question des violences gynécologiques et obstétricales ». Et Marlène Schiappa a enfin reçu ce fameux rapport le 29 juin dernier. Le but : supprimer toutes les violences dans le domaine gynécologique. Le verdict est tombé. 25 professionnels dans le milieu de la santé, associatifs ou encore des patientes ont été entendus. L’objectif : mettre des limites et définir clairement les différents « types » de violences.
Et pour supprimer toute forme de violence, le Haut Conseil a donc mis en place une liste de « 26 recommandations ». Ces recommandations auront pour objectif de « prévenir ces actes ». Des « plus anodins en apparence aux plus graves », ces actes « sont le fait de soignants de toutes spécialités qui n’ont pas nécessairement l’intention d’être maltraitants ». C’est pourquoi, le Haut Conseil a classé ces actes en six catégories. « Non prise en compte de la gêne de la patiente, propos porteurs de jugements sur la sexualité, le poids ou le désir d’enfant, injures sexistes, actes exercés sans consentement, refus d’actes et violences sexuelles« .
Ce résumé n’est qu’un extrait de ce rapport qu’il est important de prendre en considération. Et cela, que l’on soit dans le domaine de la santé ou non.