Toulouse : la video d’un viol relayée sur les réseaux sociaux. La police adresse un message aux internautes
Triste actualité. La vidéo d’un viol filmé ce samedi à Balma, sur le parking de la discothèque Carpe Diem, tourne sur les réseaux sociaux. La police adresse un message aux internautes.
Un viol à Toulouse
Le calvaire d’une femme. Ce samedi 15 septembre, une jeune femme de 19 ans s’est fait violer par plusieurs hommes. Une sordide affaire rendue publique ce lundi. En effet, la scène, horrible, a été filmée par les criminels. Sans honte, ils l’ont tout d’abord publiée sur Snapchat. Puis, rapidement, elle a été relayée, sur Twitter.
Les Internautes, choqués et écœurés de voir une telle vidéo sur leur fil d’actualité, ont donc signalé en masse la vidéo directement à Pharos (Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements) . Les enquêteurs ont directement été saisis de l’affaire.
La victime du viol identifiée : le rôle des réseaux sociaux.
Les gendarmes ont pu retrouver la victime grâce à son témoignage sur les réseaux sociaux. La jeune femme aurait ainsi confié à ses amis l’enfer qu’elle avait vécu mais ces derniers ne l’auraient pas cru. C’est finalement « grâce » à la vidéo des agresseurs que la machine judiciaire a été lancée.
Pour les gendarmes « l’enquête a débuté, beaucoup de témoins restent à auditionner. Il y a des caméras de vidéosurveillance de l’établissement à exploiter, les vigiles à entendre » a indiqué le parquet.
Le message de la police
Sur son compte Twitter, la Police Nationale rappelle aux internautes :
« Vous êtes nombreux à nous signaler des vidéos présentant des actes sexuels non consentis qui seraient survenus dans la région toulousaine. Les services compétents ont été saisis. Merci à tous de ne pas relayer ces vidéos. »
Les violeurs sont actuellement activement recherchés et nous en saurons plus dans les heures et jours à venir. Nous souhaitons du courage à cette jeune femme et lui souhaitons d’être entourée pour faire face à cette épreuve. Et, surtout, de ne pas baisser les bras. Nous attendons également de savoir si les personnes qui ont relayé la vidéo, tous autant qu’ils sont, seront jugés.