Ce Maire écologiste envisage le port du burkini autorisé dans les piscines de sa ville
Alors qu’en Allemagne, le sein nu est autorisé dans certaines piscines… En France, Éric Piolle estime que ce qui finalement est la marque du patriarcat, c’est l’injonction à se couvrir… Ou bien encore de se découvrir.
Il annonce donc qu’une décision sera prise en conseil municipal en ce qui concerne le port du Burkini dans les piscines. Juste avant leur ouverture en juin.
Éric Piolle est pour le port du burkini en piscine
À travers une lettre de quatre pages, Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble, a souhaité interpeller ce vendredi 29 avril Emmanuel Macron. En effet, il a souhaité évoquer avec lui l’urgence climatique, la réforme des retraites… Mais aussi les libertés d’association ainsi que la laïcité… D’ailleurs, au sujet de cette dernière, une phrase a en particulier retenu l’attention des grenoblois ! Une phrase qui, à l’approche de l’été, relance considérablement le débat sur le port du burkini dans les espaces publics.
Éric Piolle informe donc le Chef de l’État qu’à Grenoble, ils veilleront à ce qu’aucun règlement intérieur d’aucun équipement public ne constitue une injonction. Ou bien encore une discrimination pour quiconque. Est-ce que cela signifie qu’il compte autoriser dans ses piscines le maillot de bain couvrant ? Interrogé en ce sens par nos confrères du Dauphiné, il a, comme vous avez pu l’entendre dans la vidéo ci-dessus, laissé deviner sa préférence pour une autorisation.
Il souhaite que le chef de l’État lui explique la pertinence de ces interdits
Pour lui, il est important de comprendre la pertinence de ces interdits qui ne font pas avancer. Et qui ne respectent en aucun cas la liberté de pratiquer ou non une religion. À ce jour, il s’avère que ces questions restent là, car elles ne sont pas tranchées.
Et lorsqu’il y a confusion, cela perpétue le débat et donne également un levier à l’islam politique qui continue d’avancer des pions. Mais également laisse libre cours à de nombreux discours qui cachent mal leur racisme antimusulman.