Suppression de 5 jours de RTT ? Cette proposition pour financer l’après la crise ne passe pas auprès de tout le monde…
Le jour d’après ! Car si aujourd’hui, nous sommes en confinement, que se passera-t-il d’un point de vue économique dans les mois à venir ? En tous les cas, c’est la question que pose le vice-président des républicains, Guillaume Peltier. Voilà pourquoi, il envisage la « reconstruction » en proposant de supprimer jusqu’à 5 jours de RTT afin de financer la relance de la santé et de l’agriculture.
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Le vice-président des républicains pense déjà à la « reconstruction »
Comment le pays va-t-il pouvoir se redresser d’une crise comme celle du coronavirus ? Et bien c’est la question que pose le vice-président des républicains, Guillaume Peltier. Et comme il pense déjà à l’après, il suggère de supprimer 5 jours de RTT tout en augmentant les salaires pour financer le secteur de la santé et de l’agriculture.
C’est ainsi qu’au Journal du dimanche, il explique que « nous devons soutenir la France du travail » et « le patriotisme économique est la clé de la reconstruction. » « Pourquoi ne pas sanctuariser la santé et l’agriculture avec un budget dédié, financé par le don de jours de RTT ? Après la canicule de 2003, les Français ont offert une journée au titre de la solidarité nationale. »
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Des comptes à rendre
Ce dimanche 5 avril, le vice-président des républicains entend « contribuer à l’effort national, en supprimant jusqu’à cinq jours de RTT, c’est poser la question légitime du temps de travail. Mais à la condition d’augmenter les salaires. » En outre, il propose également de « permettre aux entreprises d’accorder jusqu’à 5 000 euros de prime totalement défiscalisée et désocialisée, avec une priorité pour tous ces héros du quotidien, les milieux de cordée qui sont en première ligne. »
Par ailleurs, il réclame la création « d’un Conseil national de la reconstruction (CNR) composé de parlementaires de tous bords, des collectivités territoriales, d’entreprises et salariés, sur le modèle du Conseil national de la résistance, dans un esprit de concorde nationale. » Après tout, c’est exactement la réponse qu’avait adoptée le gouvernement en 1944. De même, il réclame « un débat au Parlement sur la stratégie de déconfinement, de la protection sanitaire et de la relance économique. » Pour terminer, il attaque Emmanuel Macron qui selon lui, « devra s’expliquer car, secrétaire général adjoint de l’Elysée dès 2012, il est donc aux responsabilités depuis huit ans : comment a-t-on pu en arriver là ? »