Variole du singe : un premier cas de la maladie recensé en région Parisienne
Après la Covid, une nouvelle épidémie mondiale va-t-elle sévir ? Ce jeudi 19 mai, dans la soirée, les autorités sanitaires françaises ont indiqué avoir enregistré en région Parisienne un premier cas suspect de variole du singe.
Depuis quelques jours, d’autres pays européens avaient d’ores et déjà annoncé plusieurs cas avérés de cette maladie. Mais pas de panique à avoir, contrairement à autrefois, cette version de la variole est relativement bénigne.
Un cas de variole du singe identifié à proximité de Paris
Alors que le monde s’inquiète des variants BA.4 et Ba.5, le virus de la variole du singe est désormais sur notre territoire ! En effet, un premier cas « suspect » a été détecté en Ile-de-France. Comme l’annonce ce jeudi 19 mai, dans la soirée, la direction générale de la santé.
Depuis quelque temps, la variole du singe, généralement cantonnée à certaines régions d’Afrique, est apparue en Europe et en Amérique du Nord. Pour l’heure, plus d’une trentaine de cas ont été recensés au Portugal, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni, au Canada, ainsi qu’aux États-Unis. C’est en tout cas ce qu’affirment les autorités sanitaires des pays concernés.
Comment se manifeste cette maladie ?
La variole se caractérise par des symptômes identiques à ceux provoqués par la variole autrefois. Mais selon l’Organisation Mondiale de la santé, cette nouvelle version du virus est moins grave. Dans un premier temps, le malade a une forte fièvre, des migraines importantes, des douleurs musculaires, une inflammation significative des ganglions lymphatiques. Mais aussi des maux de dos et une immense fatigue.
Ensuite, des boutons apparaissent. Ces derniers touchent d’abord le visage, puis les paumes des mains et les plantes des pieds. Peuvent également être concernées les muqueuses buccales, les parties génitales, ainsi que la cornée. Généralement, il sera nécessaire d’attendre deux à trois semaines avant de voir la disparition des symptômes, comme l’explique l’OMS.