Vaccin : La mauvaise nouvelle qui vient de tomber
Alors que les variants BA.4 et BA.5 inquiètent les autorités sanitaires, le vaccin revient sur le devant de la scène. Si une quatrième dose pourrait être envisagée, les effets secondaires se multiplient. Cette fois-ci, c’est le vaccin Novavax qui est mis en porte-à-faux.
Novavax, un vaccin encore peu utilisé
Rappelez-vous, début 2022, la Haute autorité de santé a annoncé que le vaccin Novavax serait autorisé en France. Ce vaccin avait notamment pour but de convaincre les plus réticents à l’ARN messager. En effet, ce produit a recours à une nouvelle technologie dénommée « protéines recombinantes » . Son efficacité contre « les formes symptomatiques » avait été annoncée à 90% , et à 100% « contre les formes sévères » .
Ce vaccin américain nécessite au moins deux doses à 21 jours d’intervalle et présente l’avantage de pouvoir être transporté et conservé entre 2 et 8°C.
Ce vaccin reste toutefois source de méfiance et est donc encore peu utilisé. Il est souvent réservé aux adultes qui refusent de recevoir Pfizer ou Moderna. Pourtant, il pourrait être un élément phare en cas de septième vague. En France, le nombre de cas commence à remonter sûrement à cause des variants BA.4 et BA.5, qui représentent 18% des nouvelles contaminations. « Mais on peut passer de 18% à 85% en quinze jours » , a alerté Catherine Hill auprès de BFMTV. Il faut donc rester prudent.
Des risques de myocardite ?
De plus, Novavax est aujourd’hui au coeur d’une polémique. L’Agence américaine des médicaments a mis en avant le risque potentiel de myocardite liée à l’injection. En effet, alors qu’il est diffusé dans plusieurs pays européens, les Etats-Unis se sont montré méfiant. Ils estiment devoir encore évaluer les essais cliniques.
Les résultats de cette analyse ont révélé six cas de myocardites, ces inflammations du muscle cardiaque, qui peuvent s’avérer dangereuses. Pour la majorité d’entre eux, cet effet secondaire grave s’est déclenché deux semaines après la vaccination.
Le laboratoire a décidé de publier un communiqué sur le sujet pour répondre à la polémique : « Nous pensons qu’il n’y a pas de preuve suffisante pour établir une relation causale entre les cas de myocardite et le vaccin » . On pouvait lire ensuite qu’il était normal « de s’attendre à voir un certain nombre de myocardites dans toute base de données suffisamment large » .
Le vaccin a aussi été attaqué sur les réseaux sociaux.