Une vidéo de Marine Le Pen au sujet des masques refait surface… et ça ne va pas lui plaire ! (vidéo)
Alors que depuis le début du confinement, les différents hommes politiques semblent – à peu près- unis dans la crise sanitaire que traverse la France, Marine Le Pen a pris la parole le 3 avril dernier, et s’est exprimée sur le manque de masques. Des propos à l’antipode de ce que la présidente du RN avait annoncé en 2010, lors de la grippe H1N1 comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous :
Marine Le Pen fustige le gouvernement sur le manque de masque !
Interviewé sur RMC et BFMTV, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, s’est exprimée sur la crise sanitaire liée au coronavirus que traverse la France. Une situation malheureuse pour la femme politique, qui fustige le gouvernement en lui reprochant le manque d’anticipation de la crise sanitaire. « Nous sommes aujourd’hui victimes de l’impréparation d’hier » a-t-elle expliqué, avant de reprocher « le manque de masque de protection actuellement pour la France […] Il faut se mettre tout de suite, et massivement, à la production de masques pour être auto-suffisant maintenant, mais aussi demain » a annoncé la présidente RN. Des mots qui n’ont pas manqué de faire tilter plusieurs journalistes, qui se rappellent encore de ses propos en 2010, lors de la grippe H1N1.
Grippe H1N1 : quand Marine Le Pen reprochait à Roselyne Bachelot de dépenser l’argent des contribuables…
Alors qu’aujourd’hui, Marine Le Pen semble vouloir taper sur les doigts du gouvernement, cette dernière a dû oublier ses propos à l’égard de Roselyne Bachelot en 2010. À l’époque ministre de la Santé, Roselyne Bachelot avait dépensé près de 2 milliards d’euros pour des masques et vaccins. Un choix vivement critiqué par Marine Le Pen à l’époque. « Gouverner, c’est prévoir. Quand on n’est pas capable de prévoir et qu’on dépense de l’argent des contribuables sans raison, car là en l’occurrence, on parle de près de 2 milliards d’euros » annonçait-elle au micro de RFI en 2010 . Aujourd’hui, son discours a bien changé, pour en devenir son contraire.