Une mère de famille interdit sa fille de manger. Elle en meurt … La raison est incroyable !
En Russie, une mère de famille est accusée d’infanticide : elle prétendait que sa fille était atteinte d’un cancer et que, pour guérir, elle devait arrêter de s’alimenter.
Une maladie imaginaire
Viktoria, une jeune fille de 14 ans, est décédée de malnutrition. Sa mère, âgée de 37 ans, lui avait fait croire qu’elle était atteinte d’un cancer et de diabète. Pour l’en guérir, l’adolescente devait arrêter de s’alimenter. Ses camarades avaient remarqué la perte de poids vertigineuse de l’adolescente. C’est alors que la jeune fille avait mentionné ses prétendues maladies.
Une amie de la défunte rapporte que « sa mère est venue avec elle pour rencontrer des enseignants. Elle a dit qu’il était suffisant pour Viktoria de manger une ou deux fois par semaine« . Un régime qui lui fut fatal.
Accusée d’homicide
La mère de la jeune fille a été accusée d’avoir assassiné sa fille. Elle risque désormais 20 ans de prison. Affamée, l’adolescente est décédée alors qu’elle ne pesait plus que 30 kilos. La mère de famille nie avoir contraint sa fille à s’affamer. Elle lui aurait simplement proposé un régime drastique afin d’éviter les moqueries de ses camarades d’école.
Une version qui n’a pas convaincu les enquêteurs qui vont également enquêter sur le manque de réactivité de l’école et des autorités locales.
Syndrome de Münchhausen par procuration ?
C’est une piste dont personne ne parle. Le syndrome de Münchhausen est, même si on en parle pas, une piste qui pourrait être exploitée.
Il s’agit d’une atteinte psychiatrique caractérisée par des simulations de symptômes et/ou d’une maladie inexistante. Mais elle peut également être « par procuration », où, souvent dans le cas d’un parent, celui-ci est persuadé que son enfant est malade. A tel point qu’il est capable de faire avaler des médicaments à son enfant pour simuler un mal-être et fausser les résultats médicaux.
Le but ? Passer pour une mère courage qui se met au service de la santé de son enfant en disant, à qui veut l’entendre, que l’enfant est malade.