Mort d’une célèbre journaliste terrassée à 36 ans seulement par la maladie
C’est une bien triste nouvelle que nous venons d’apprendre. Mélanie Houé, correspondante pour plusieurs médias francophones à Beyrouth, nous a quittés subitement.
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Le monde du journalisme est en deuil. Toutes les personnes qui l’ont côtoyée se souviennent d’une reporter « dynamique et irréprochable dans son travail ».
Malgré les situations de crise qui ont fait l’histoire du Liban, Mélanie Houé était toujours présente sur le terrain pour couvrir l’actualité. Elle avait notamment collaboré avec TV5 Monde, La Libre Belgique, France 24, RTL ou encore BFMTV.
Selon les informations rapportées par Libération, dont elle était la correspondante à Beyrouth, de 2013 à 2019, la journaliste est décédée le 9 février 2024. La trentenaire s’est éteinte après avoir courageusement lutté contre une terrible maladie.
Mélanie Houé, une journaliste passionnée et engagée
Au début de sa carrière de journaliste, Mélanie Houé travaillait pour la chaîne de télévision locale Yvelines Première, après sa formation à l’ESJ Lille et Montpellier.
À seulement 25 ans, elle s’était lancée à l’international en quittant la France pour s’installer au Liban. C’est en rendant visite à l’une de ses amies que la jeune femme était tombée sous le charme du pays et de ses habitants. Elle s’intéressait d’ailleurs à des sujets de société et d’environnement. Des causes qui lui tenaient à cœur.
Mélanie Houé y est restée six ans avant de prendre la direction du Qatar. Là-bas, elle travaillait sur un site francophone d’Al-Jazeera, loin des violents affrontements au Liban.
En 2021, elle rejoignait ensuite son compagnon à Madrid, en Espagne. Deux ans plus tard, elle avait appris sa maladie, celle qui a finalement pris le dessus sur sa volonté de vivre.
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« C’était une fille que rien n’arrêtait »
Comme le rappellent nos confrères de Libération, tous ceux et celles qui ont eu la chance de travailler avec Mélanie Houé se souviennent d’une personne solaire, créative et pleine de ressources. Son confrère Thomas Abgrall, qui a été sur le terrain avec elle à Beyrouth, a tenu à lui rendre hommage :
« C’était une fille que rien n’arrêtait, toujours pleine de projets, passionnée par ce qu’elle faisait, engagée, pleine d’empathie, généreuse et aussi irréprochable dans son travail »
Sa disparition laisse un grand vide dans la communauté journalistique, tout comme pour son compagnon, sa famille et ses collègues. Que la terre lui soit légère.
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