Un hôpital condamné pour avoir réalisé une ablation du pénis d’un patient
Alors que, diagnostiquée à tort d’un cancer du sein, une jeune femme a subi une ablation de la poitrine et de la chimio pour rien ; un homme a connu l’enfer au CHU de Nantes après avoir subi une ablation totale du pénis. Le tribunal administratif a relevé des « manquements fautifs » de l’établissement, mais le patient annonce d’ores et déjà faire appel, jugeant la condamnation insuffisante.
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Ablation du pénis, l’hôpital condamné, la victime fait appel
Alors qu’un homme risque l’amputation du pénis après avoir croisé la veuve noire, le CHU de Nantes a été condamné ce mercredi 21 décembre par le tribunal administratif à verser plus de 61 000 euros à un patient. Ce dernier a, suite à des « manquements fautifs » de l’établissement, eu « une ablation totale de la verge ». La défense de la victime, qui réclamait près d’un million d’euros, a d’ores et déjà annoncé faire appel de cette décision.
Comme le dévoile le tribunal de Nantes, la prise en charge en 2014 du patient, âgé de 30 ans, lors de la première intervention chirurgicale, suite à un diagnostic de carcinome, « a été caractérisée par des manquements fautifs de nature à engager la responsabilité du CHU ». Suite à cette erreur, le patient a perdu « 70 % de chance d’éviter la récidive. Ce qui a conduit à une ablation totale de la verge » du malade.
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Un déficit fonctionnel permanent
Alors que l’épidémie de « champignon noir » continue d’inquiéter, le CHU devra donc verser la somme de 61 376 euros à la victime. Comme le spécifie le Tribunal, cette somme servira au patient à couvrir les différents préjudices. Dont notamment, 12 000 € pour « les souffrances endurées ». 16 000 pour le « déficit fonctionnel permanent ». Ainsi que 31 500€ pour le « préjudice sexuel ». Le patient demandait initialement 976 000 euros. Et a, d’ores et déjà, indiqué faire appel de cette décision.
Évoquant la « mort sociale » de son client, l’avocat, Me Georges Parastatis, a assuré que la victime avait déjà subi une première mort psychologique par la faute médicale. Puis une deuxième ce mercredi par ce jugement dénigrant pour la dignité humaine.
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