Un homme armé de couteaux abattu par la police après avoir menacé une femme âgée
L’homme serait âgé de 31 ans et connu des services de police. Il aurait été libéré en mai dernier après avoir passé cinq ans derrière les barreaux.
Un homme armé de couteaux menace les passants
Les Stéphanois sont encore sous le choc. Ce 26 novembre, c’est la panique sur le marché de Noël de Saint-Etienne. En fin d’après-midi, les policiers municipaux sont appelés à la rescousse. Un individu armé de couteaux se déplacerait aux alentours du marché, effrayant les passants.
Selon les informations recueillies par l’AFP, il aurait pourchassé plusieurs piétons dans l’artère principale du centre-ville. Peu de temps après, il intercepte une femme âgée et lui place la lame d’un couteau sous la gorge. C’est alors qu’un des agents dépêchés sur place ouvre le feu et abat l’agresseur.
Abdel, gérant d’un magasin de téléphonie situé non loin de la scène se trouve alors avec des clients. Il raconte : « J’ai entendu des tirs. Je suis sorti, et j’ai vu qu’il y avait des flics en cercle. […] Ils ont commencé le massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des pompiers ». Une fois sur place, les secours prennent le relais, mais ne parviennent pas à le réanimer. Sa victime, qui présente de légères blessures, est prise en charge.
Un individu bien connu des services de police
Selon des sources policières, il serait entré dans un magasin peu de temps avant les faits, confiant qu’il comptait « faire un carnage sur le marché de Noël ». Des propos qui n’ont pas manqué d’alerter ses interlocuteurs. Toutefois, le procureur de la République, David Charmatz, insiste sur l’absence d’allusions à un quelconque motif religieux.
Très récemment, il aurait révélé que l’agresseur était un Stéphanois de 31 ans bien connu des services judiciaires. Il est sorti de détention en mai dernier après avoir passé cinq années derrière les barreaux. Il précise par ailleurs que l’épisode du 26 novembre « est très certainement lié à un épisode de décompensation psychiatrique ».
« Il avait lui-même appelé les secours et la police la nuit précédente, vers 1 h 30 du matin, pour des tendances suicidaires et un état de crise agressive. Il avait malheureusement fui à leur arrivée et n’était pas revenu au domicile familial », rapporte encore Radio Scoop.
À l’issue de son décès, deux enquêtes ont été ouvertes. La première par le parquet pour comprendre le parcours de l’homme. L’autre pour meurtre. Elle se concentre sur le tir du policier municipal.