Un ancien Premier ministre nommé à Matignon ? La décision d’Emmanuel Macron se précise
L’ancien Premier ministre de François Hollande aurait exprimé son envie de réintégrer à Matignon.
Bernard Cazeneuve, Premier ministre ?
Bernard Cazeneuve, Premier ministre ? Cette hypothèse a comme un air de déjà-vu. En effet, l’homme politique n’en serait pas à son premier essai dans l’enceinte de Matignon. Il a déjà tenté le coup en 2016, prenant le relais de Manuel Valls. Mais sa détermination réussira-t-elle à convaincre Emmanuel Macron ? Il faut dire que le président sait maintenir le suspense.
Depuis la démission de Gabriel Attal, le mystère reste entier. Aucun politique ne semble trouver grâce aux yeux du président et la liste de noms ne cesse de s’allonger. Valérie Pécresse, Karim Bouamrane, Xavier Bertrand… Les Français ne savent plus où donner de la tête. D’autant qu’aucun indice ne laisse entrevoir le dénouement de cette course folle au Premier ministre.
Parmi les aspirants au poste de Premier ministre, on retrouve ainsi Bernard Cazeneuve. Celui-ci se dit d’ailleurs prêt à cohabiter avec Emmanuel Macron. « Il en a très envie, car il se sent à la hauteur de l’enjeu et parce qu’il a conscience d’être le seul à pouvoir dénouer la situation », révèle un élu qui a récemment déjeuné avec le politique.
Saura-t-il convaincre la gauche ?
Pour les proches de Bernard Cazeneuve, cela ne fait aucun doute : il est « l’homme de la situation ». D’autant qu’il est devenu « une hypothèse sérieuse qui paraît se consolider un peu plus chaque jour ». Pour cause, cet ancien partisan du PS est prêt à mener une « vraie politique de gauche, crédible ». Reste justement à convaincre la gauche.
Car, personne n’est sans savoir qu’il a quitté le PS en 2022. La raison ? Une alliance entre le PS et LFI a été conclue lors des élections législatives, ce qui n’était pas du goût de l’ancien Premier ministre. « Parmi les députés PS, 60 % seront contre sa nomination, 40 % pour », rapporte une figure du parti. « Je crois que beaucoup de députés socialistes le respectent, l’apprécient et reconnaissent ses qualités », temporise toutefois un autre. Et la réponse ne va pas tarder à tomber.
Le principal concerné reste discret face à la presse. Hors de question pour lui de fanfaronner ou de faire des plans sur la comète, il a un objectif clair en cas de nomination. Ainsi, il désire avant tout que « les priorités de la gauche soient prises en compte et qu’elles soient au cœur du projet du gouvernement ». Un projet qui pourrait convenir au chef de l’État.