Une jeune femme affirme s’être fait violer par un producteur pendant un concert d’Angèle
Une jeune femme de 22 ans a affirmé avoir été violée à plusieurs reprises par un producteur, qui s’avère être son maître de stage. Les faits se seraient produits pendant un concert d’Angèle et chez le suspect. L’accusé de 29 ans a été déféré ce jeudi 21 novembre.
Le 24 octobre 2019, elle a eu le déclic et est partie au commissariat. Une jeune femme de 22 ans a porté plainte contre un producteur réalisateur pour l’avoir violé à plusieurs reprises lorsqu’elle était sa stagiaire. L’inculpé a été déféré ce jeudi devant le parquet de Créteil pour « viol par personne ayant autorité, agression sexuelle, harcèlement sexuel et violences » , indique Le Parisien.
Selon la plaignante, l’homme aurait abusé d’elle pendant un concert de la chanteuse Angèle, le 7 juin dernier au Zénith de Paris. Alors qu’il travaillait en tant que prestataire dans cette salle de concert, l’accusé aurait « attaché la jeune femme à un tabouret avant de l’enfermer dans une cage et de l’agresser sexuellement« , rapporte le journal régional.
Mais ce n’est pas tout. Le producteur de 29 ans aurait par ailleurs pris un certain plaisir à tirer sur la jeune femme avec un pistolet Airsoft en faisant un décompte. Une scène qui se serait produite au domicile de l’accusé.
>>> À lire aussi : Un violeur libéré de prison : 4 heures plus tard, il récidive…
Le producteur assure qu’elle était consentante
Interrogé par les enquêteurs du commissariat de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), le producteur a tout d’abord nié les faits qui lui sont reprochés. Il aurait ensuite avoué avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme mais assure qu’elle était consentante au moment des faits.
En ce qui concerne les tirs de pistolet Airsoft, l’accusé aurait affirmé qu’il s’agissait d’un « accident » .
Une perquisition a été effectuée chez l’accusé. Les enquêteurs ont saisi plusieurs armes comme des répliques et des couteaux. Pour l’interpellé, il s’agit de matériel de travail pour la réalisation de ses films.
Contactée par Le Parisien, une source proche de l’enquête l’aurait définit comme un homme « très perturbé sur le plan sexuel » .