« Tout est factuellement faux » : Nicolas Sarkozy réagit à sa condamnation
Nicolas Sarkozy, à la suite de son jugement, a accordé un entretien au Figaro. L’ex-chef d’État a réagi à sa condamnation en appel dans l’affaire des écoutes. L’homme qui s’est pourvu en cassation insiste, il ira « jusqu’au bout ».
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Nicolas Sarkozy empêtré dans plusieurs affaires
C’est une grande première pour un ancien président ! La condamnation pour corruption et trafic d’influence contre Nicolas Sarkozy a été confirmée en appel. Ce mercredi 17 mai, le politique a été condamné à 3 ans de prison, dont un ferme à purger sous bracelet électronique.
Son avocate, Jacqueline Laffont, fustige une décision « stupéfiante ». Directement, elle a annoncé qu’elle allait former un pourvoi en cassation.
Nicolas Sarkozy sera aussi rejugé en appel dans l’affaire Bygmalion. Cette affaire qui porte sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012 sera jugée à l’automne prochain. Lors de son dernier passage devant le juge, en septembre 2021, il avait été condamné à un an de prison ferme.
L’ancien président est aussi sous la menace d’un autre procès. En effet, jeudi, le PNF a requis son renvoi en correctionnelle. Cela pour une autre affaire, celle des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.
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« Tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé »
En attendant, Nicolas Sarkozy a livré sa première réaction sur son jugement. L’homme qui lorgnerait sur un poste de premier Ministre a accordé une interview au Figaro. Il dit ne pas être « surpris » par cette condamnation. Pour lui, « les principes essentiels de notre démocratie » ont été « foulés aux pieds ». Et cela dans un seul but : « Construire à tout prix une culpabilité ».
Il le martèle : « Dans cette affaire, tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé« . Soulignant ne pas être Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, il dit avoir toujours « fait face à (s)es obligations judiciaires » et n’avoir « jamais demandé la moindre faveur ».
Cependant, il affirme : « Je ne me laisserai pas condamner alors que je suis parfaitement innocent des balivernes et des montages qui ont été construits contre moi ».
L’ancien chef de l’État a pointé du doigt certains magistrats qui n’auraient pas été impartiaux car « dans un combat politique ». Le mari de Carla Bruni insiste : « Le combat sera long, je le mènerai jusqu’au bout ». Pour le politique de droite, la condamnation est essentiellement « fondée sur des bribes de conversations entre un avocat et son client, confidentielles par essence… »
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